Genre : Comédie érotique/Pastiche
Année : 1972
Durée : 75min
L'histoire : Flesh Gordon, Darling Dietrich et le professeur E. Jakull se rendent, à bord d’une navette fabriquée par le professeur, afin de trouver un remède à la vague de partouzes qui touche, depuis quelques temps, la Terre. Ils débarquent sur la planète Porno, dirigée par un tyran qui envoie des ondes sexuelles sur la Terre pour y apporter la débauche…
La critique de ClashDoherty :
Réalisé par Howard Ziehm et Michael Benveniste, Flesh Gordon est, comme son nom l’indique, une parodie inspirée par la BD Flash Gordon (et la série TV des années 30 du même nom).
Curieusement, cette parodie hilarante et coquine (pas de porno ici, bien sûr, mais de la nudité, et des allusions vraiment salaces et parfois même trash) est plus fidèle à la BD initiale que le film de 1980 de Mike Hodges (qui a été abordé ici il y à peu de temps).
Curieusement, aussi, ce film de 1972, trop court, est cent fois plus réussi.
Avec ses pinosaures, ses robots-violeurs (avec zgueg en forme de marteau-piqueur), son Prince rebelle Pédalo qui a tout du Robin des Bois efféminé, sa Princesse Amora (Quand j’ai su qu’on allait faire du mal à la princesse Amora, la moutarde m’est montée au nez !, véridique, c’est un dialogue de la VF du film !), les fameuses chiottes royales dont la cuvette va en s’agrandissant, le vaisseau spatial du professeur E. Jakull en forme de teub, la bimbo quasiment nue en permanence qui accompagne Flesh Gordon (alias Guy la Chair), le géant aux intonations (en VF) gaulliennes qui semble assez porté sur la bête à deux dos… Ce film est un délire monumental.
Mauvais goût assumé, gags osés et trash, nudité, ambiance décontractée du bulbe, personnages cultes… un détournement déviant de la BD culte, et un excellent film de barges !
A noter, une musique et un générique vachement bien foutus.
Note : 14/20
La critique de Eelsoliver:
Série B de science fiction méconnue, Flesh Gordon est évidemment une parodie du célèbre personnage de comics. Comme stipulé plus haut par notre ami Clash, il s'agit d'un film osé et décontracté du gland (c'est le cas de le dire !) qui ne se prend jamais au sérieux.
Pourtant, cette version est bien meilleure à celle (involontairement drôle) qui paraîtra en 1980.
Ici, le mauvais goût est à l'honneur. Et cela commence dès les premières minutes. Embarqués dans un avion, Flesh Gordon et sa fiancée sont attaqués par des rayons pornos.
Voilà alors les passagers en rut et en train de fourrer pendant que l'appareil s'apprête à se crasher ! Pas de panique, Flesh Gordon est là et sauvera l'avion de la catastrophe annoncée.
La suite du film est à l'image de cette introduction amusante et jouissive. Afin de mettre un terme à une épidémie de partouzes qui a touché la Terre, Flesh et ses amis se rendent sur la planète Porno, dirigée par un tyran. Sexuellement attiré par la fiancée de Flesh, ce dernier multipliera les tentatives pour tuer le héros et se taper sa petite amie.
Pour le reste, Flesh Gordon est un film assez coquin.
Filles à poil, culs et gros nichons sont évidemment de la partie. Sans compter un humour de mauvais goût mais toujours jouissif, comme le vaisseau du Professeur E. Jakull en forme de pénis...
Ou encore Pédalo, une sorte de rebelle version Robin des Bois décomplexé et un peu homosexuel sur les bords... Bref, tout se déroule ici dans une bonne humeur communicative.
Un nanar ? Oui, indéniablement mais un nanar sympathique.
Note: 13/20
Note nanardesque: 17/20