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Salt

Par Munch
Salt

Dans les premières minutes du film Salt, Evelyn Salt (Jolie), agente de la CIA,est séquestrée et torturée par de violents ennemis asiatiques. Par contre, elle a les aiselles fraichement rasées.

Salt est ce genre de film, un gros film d’action où tout explose et tout va vraiment vite pour que le spectateur n’ai pas à se rendre compte des petits détails, des trous scénaristiques ou des revirements surprises non-surprenants.

Quiconque à vus 3 ou 4 films d’action dans sa vie connais la mécanique de Salt. La où le film gagne ses points, mis à part la prestation des acteurs qui se débrouillent tous pas mal et ce même si Schreiber et Ejiofor peuvent faire se genre de rôle dans leur sommeil (leur force est de s’impliquer physiquement dans leur rôle aussi stéréotypé soient-ils), est justement dans le montage et la mise en scène des poursuites en voitures ou à pied. Le film est monté au quart de tour et le spectateur en oubli toutes invraisemblances, illogismes et pivots scénaristiques déficients. Tout ça est bien sûr un leurre puisque Salt demeure sans surprise pour l’amateur de films d’action qui y devine, sans exception, tout le déroulement du film à l’avance. Philip Noyce fait ce qu'il peut pour donner du caractère à un scénario faiblard et remplie de clichés mal dissimulés, gracieuseté de Kurt Wimmer (qui ne nous à rien donné de bien depuis Equilibrium)

Le fait que Jolie incarne l’héroïne, donne un cachet à Salt que le film n’aurait pas s’il utilisait les services d’un acteur masculin athlétique genre Adrien Brody, Emilio Estevez ou Jon Favreau. Si Salt avait été joué par un homme, le film serait privé de son seul élément intéressant.


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