Magazine Cinéma

Predators

Publié le 27 juillet 2010 par Olivier Walmacq

20th Century Fox

Genre: retour correct du Predator.

Durée:1h47.

Année:2010.

L'histoire: Des tueurs sont parachutés sur une planète. Ils croient être seul, avant de voir qu'ils sont chassés...

La critique de Borat

Dans les années 90, Robert Rodriguez, alors célèbre pour El Mariachi et Desperado, signe un premier traitement autour du Predator. Trop cher, il sera refusé, mais le garde au frais.
La Fox produit alors les 2 grosses bouses d'Alien VS Predator, à ses risques et péril. Conscient du désastre, le studio rappelle Rodriguez, devenu plus autonome depuis la création de son studio, Troublemaker. Le film bénéficiera d'un budget de 40 millions de $ (bas pour une grosse production) et sera dirigé par Nimrod Antal.

On retrouve un sacré casting: Adrien Brody, Alice Braga, Topher Grace, Danny Trejo, Laurence Fishburne, Walter Goggins, Mahershalalhashbaz Ali, Oleg Taktarov, Louiz Ozawa Changchien; ainsi que Derek Mears, Carey Jones et Brian Steele.
Bien que ce nouveau volet de la saga (et non un reboot, comme toute la presse le désigne) ne soit le truc bestial attendu, ne boudons pas notre plaisir de revoir le Predator dans un bon divertissement.

Tout commence par un parachutage. Après s'être éclatés sur le sol, les protagonistes (tueur, mercenaires, soldats, yakuza, violeur) font connaissance du terrain: une planète, où la végétation est à peu près partout et recouverte de pièges en tous genres.
Mais le film est assez long à démarrer et certains personnages sont vite dézingués, comme Trejo et Ali, clairement massacrés par 3 Predators en plein dans leur élément.

A noter que l'ont fait la connaissance de "sangliers-predators", dans une séquence bien trop courte. Les personnages, comme dans le premier, tirent sur tout ce qui bouge.
D'ailleurs, ce Predators se rapproche plus du premier Predator que du 2. La mitrailleuse, la jungle, le camouflage de boue sont également présents. Mais le Predator garde une certaine sociabilité, comme dans le 2.
Si Brody semble bien s'en sortir, tout comme Changchien et Taktarov, les autres sont souvent des godiches ou cabotineurs, comme Goggins qui nous fait part de son envie de violer.

Alors qu'il paraissait sérieux dans la bande annonce, Fishburne a l'air d'un bon schizophrène très lourdingue sur les bords. Dommage, car son apparition aurait pu être largement meilleure.
Mais les meilleures scènes resteront celles des Predators. Des moments fendards et qui n'hésitent pas à faire dans le gore. Ce qui n'est pas pour nous déplaire.
Faut voir Brody tuer du Predator. Un vrai bourrin! On aura droit aussi à un excellent affrontement entre le yakuza et un Predator.

Pas la bombe bestiale attendue, mais un bon divertissement assez violent, manquant d'un petit truc pour susciter une totale adhésion.

Note:14/20

La critique de Eelsoliver:

Evidemment, on attendait tous avec impatience ce Predators, surtout suite à la déception que constituaient Alien Vs Predator et Alien Vs Predator Requiem.
Pour le coup, on prend quelqu'un de compétent derrière la caméra, un certain Nimrod Antal. Les ambitions sont claires: il s'agit de retrouver l'ambiance sauvage et tribale du premier volet, signé John McTiernan.

Malheureusement, les bonnes intentions s'arrêtent bien là. La faute revient à un scénario bidon. Certes, l'intrigue du premier épisode n'allait pas chercher très loin...
Mais ça tenait la route. Là, le script n'est qu'un prétexte à un affrontement entre une armada de guerriers et plusieurs predators. Pourquoi ont-ils atterri cette planète ?
Pourquoi ont-ils été sélectionnés ? Pourquoi eux ? Peu ou prou d'explications sur le sujet.

Mais le plus gros défaut de Predators réside dans ses différents protagonistes, assez mal exploités dans l'ensemble. Seul Adrian Brody s'en sort avec les honneurs.
C'est l'une des rares bonnes surprises du film. Pour le reste, on s'ennuie parfois et on baille souvent. Ensuite, tous les guerriers en place viennent d'horizons très différents: un africain, un yakuza, un mexicain et même un condamné à mort qui ne sert à rien... Toujours est-il que les uns comme les autres parlent le même langage ! Incroyable...

Mieux encore, ils arrivent à s'entendre et à unir leurs forces face aux créatures en présence. C'est d'ailleurs là l'un des rares points forts de Predators.
Les extraterrestres en manque de chasse à l'homme sont très bien réalisés. Nimrod Antal a même la bonne idée de mettre en scène une nouvelle race de predator.
On regrettera aussi certaines longueurs et certains passages inutiles. Par exemple, à quoi sert la brève apparition de Laurence Fishburne ?
Bref, pour ce qui est du film bourrin, il faudra attendre presque une heure de film pour voir un peu d'action, en sachant que Predators fait de nombreux clins d'oeil au premier: le saut dans les chutes, le yakuza contre l'un des predators. En résumé, remplacez ce personnage par l'indien et vous obtenez une scène quasiment identique au premier...
Nimrod Antal ne s'est pas trop creusé la cervelle... Même si on relèvera quelques bons moments et même si Predators reste au-dessus des deux AVP, ça reste une sacrée déception...

Note: 08/20


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