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A crying fireplace

Publié le 29 juillet 2010 par Absnoise
Skatan

Skatan - Inte så lätt (live at In my Kitchen)
Références musicales : Bob Dylan, Nina Kinert, Dear Euphoria, Regina Spektor, Joan Baez
Skatan - Nobody (mp3)
You can imagine that I must have a very good reason to take a break from my summer break. I mean if I am sitting in front of my computer instead of taking the sun at the beach, the artist mentionned here HAS TO be good. Well, she is. If you ask me, I would even go up to "great", or "brilliant", or even "magical".
When I wrote a year ago that Skatan could turn out to be the "next big Swedish thing", I was serious. Some remained doubtful. But no one can deny Simone Andersson Wingfors, aka Skatan, has an incredible voice. Compare to the other hundreds of female singers you heard this week, Simone is a little bit more mysterious. She can thus sing very naturally on her single Nobody "this is a day that no one will remember cause nobody dies today".
Her debut album We are all children with different titles (out on the 4th of August) features two songs in Swedish and nine in English. It is not only a very convincing debut, it is also an obsessive record that sounds like a crying fireplace. Warm. Sweet. Soft. And frightening. Just listen to her voice rising in Ladybird, or getting so intense in Tidsfördriv (future single?). On every song, you wonder if Simone just woke up or if she was about to fall into sleep. Just like a Tim Burton movie (at least his first ones, not his bad last ones), you can picture her songs as some dreamy nursery rhymes or see them as some little nightmarish tales for children. You chose. But do not miss them.
(This artist is warmly AbsRecommended)
Pour mes compatriotes français
Vous imaginez bien que je dois avoir une très bonne raison pour me tirer de mes vacances d'été et écrire un nouveau billet. J'veux dire si je passe du temps devant mon ordinateur plutôt que de me la couler douce au soleil c'est que l'artiste dont il est ici question doit VRAIMENT valoir le détour. Croyez-moi, elle vaut sacrément le détour. J'irais même jusqu'à qualifier sa musique de "superbe", "envoutante" voire "magique".
Lorsque j'ai osé écrire il y a un an que Skatan pourrait bien devenir le nouveau prodige suédois, j'étais sérieux. Certains avaient des doutes. Mais personne ne peut nier que Simone Andersson Wingfors, alias Skatan, a une voix peu commune. Par rapport à la centaine de chanteuses que vous avez pu entendre cette semaine, Simone est un peu plus mystérieuse. Elle peut ainsi chanter le plus naturellement du monde sur son single Nobody "this is a day that no one will remember cause nobody dies today" (= "personne ne se souviendra de ce jour, car personne n'est mort aujourd'hui").
Son premier album We are all children with different titles (qui sortira le 4 août dans son pays natal) comprend deux morceaux en suédois et neuf en anglais. Il ne s'agit pas seulement d'un premier album convaincant, c'est aussi un disque dont la musique s'ancre en vous profondément. Une sorte de cheminée en pleurs. Chaude. Douce. Moelleuse. Et effrayante. Ecoutez donc sa voix s'élever dans Ladybird, ou devenir de plus en plus intense dans Tidsfördriv (futur single?). Sur chaque morceau, vous vous demandez si Simone vient de se lever ou si elle s'apprête à basculer dans un sommeil profond. Exactement comme dans un film de Tim Burton (enfin, ses premiers films, pas ses dernières daubes), vous pouvez voir dans ses chansons de petites comptines rêveuses ou des contes de fées cauchemardesques. A vous de choisir. Mais ne les ratez pas.
(Cette artiste est chaudement AbsRecommandée)

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