Voila Annie, où j'en suis aujourd'hui.Pour lutter contre les idées reçues, je te dirais que le bonhomme en pain d'épices n'est plus seul.Et de toute façon, sans la Femme, il ne serait pas."La femme est l'avenir de l'homme", c'est pas de moi.A l'origine, la déesse mère, déesse Terre, déesse tout court, femme absolue.
Avec ses seins si pointus si pleins qu'on les dirais siliconés, si ce n'est que tous ces artifices ne sont qu'artefacts pour revenir à l'essentiel.
Et puis, la femme bleue, chez moi, elle est verte...pour l'espérance, pour dire que de toute façon les couleurs, c'est pour faire joli, que la Femme, universelle est.
Et enfin, celle qu'on désire. Celle qu'on peint. Qu'on ne touche qu'avec les yeux, parce que c'est sacré. Elle se donne, c'est cadeau, mais elle n'est possédée par personne.
Pour la recette, j'ai suivi la tienne, la gourmande bien sûr. De le pâte à modeler c'est. J'ai juste remplacé le beurre par de l'huile d'olive, elle se faisait souple, pour une femme, c'est normal.
Pour les formes, j'ai pris des guides. Des bonshommes. Mais bon.Matisse quand même. Et Modigliani.
Pour la statuette, elle n'était pas signée. Un amoureux des femmes sûrement. Mais vieux. Exhumée à Hacilar (?) datée de 6000 ans avant JC. Ça pose, hein?
Bise.
Ps: je te dis pas les étapes, ce fût long. Par exemple, les marmitons chez moi, mangent, tout, y compris les ébauches.