

Let Me In le remake Let the Right one In", raconte l'histoire terrifiante d'un petit garçon de 12 ans, légèrement dérangé (Kodi Smit-McPhee) qui est l'objet de harcèlements vicieux de la part de ses "copains" de classe, et fort délaissé pour ne pas dire négligé par ses parents divorçés. Désespéremment seul,il peaufine une revanche, alors qu'en même temps, il se met à épier tous les locataires de son immeuble. Sa seule amie, c'est sa voisine Abby (Chloe Moretz)une gamine assez bizarre, qui vit avec son papa(Richard Jenkins) un être silencieux et introverti, et ne sort de cet univers cloitré aux rideaux tendus, que le soir venu et toujours pieds-nus (!?!?)visiblement "immunisée" contre le froid intense qui règne en hiver..Il ne faut pas longtemps pour qu'entre Owen et Abby se tissent des liens étroits
Extrait d'un billet précédent:
Lors de la sortie en 2009, la presse internationale déclarait d'une manière unanime que ce ptit film venu du nord était un réel petit chef-d'oeuvre..Adapté du roman de John Ajvide Lindqvist par Tomas Alfredson, Let The Right one In a non seulement remporté de nombreux prix de par le monde, mais également le Corbeau d'Or, c.a.D. l'award du meilleur film au BIFFF. Belgian Internation fantastic Film Festival ainsi que le Mélies 2008 à Sitges. Cette compétition regroupe les vainqueurs des festivals du fantastique en Europe. Donc, "Let the Right One" est le meilleur des meilleurs en terme de film d'horreur. Ou en tout cas ce qui se fait de mieux. Au moment-même où on commençait à croire le mythe vampirique perdu pour la cause, noyé dans la vacuité libidineuse de True Blood et la pose pour emo-kids de Twilight, voilà qu’une fois encore, le salut nous vient de Scandinavie. Encensé partout où il est passé Let The Right One In ne se contente pas de réactiver les thématiques du genre. Il ravive la profonde mélancolie qui sourd du mythe stokérien, mêle avec style joie et amertume jusqu’à un final profondément bouleversant qui donne une furieuse envie de sortir des tiroirs une vieille expression un peu rapiécée de partout : chef-d’œuvre. Loin au dessus de la folie disproportionnée de TWILIGHT!!wi light. Une love-story pure sur fond du grand nord.