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Buzz : Je ne vais pas me la raconter mais en ce moment, je me dore les fesses au soleil de la Jamaïque. Consolez-vous en vous disant que je me les fais aussi bouffer par des moustiques gros comme le poing et amateurs de cuisine française.
Tout au long du mois d'août, l'occasion est donc trop bonne pour vous évoquer la représentation de cette île et de ses habitants au cinéma... en six posts. Plusieurs personnalités qui ont marqué le 7e art sont en effet liées à la Jamaïque. Aujourdh'ui, j'évoquerai Errol Flynn. Cet acteur mythique de l'âge d'or d'Hollywood s'est installé à Port Antonio, en Jamaïque, en 1947. Il en a fait son havre de paix avant d'y faire les 400 coups : fêtes interminables, bitures dantesques.
Cadillac et crocodile
Il aurait ainsi conduit une cadillac jusque dans une piscine sans perdre son cigare, lâché un crocodile en ville, gagné au poker la petite île de Navy Island qui fait face à la station balnéaire et d'autres turpitudes plus ou moins avouables (pour en savoir plus, lisez Le Livre de la Jamaïque de Russell Banks). L'acteur a aussi tenu le Titchfield Hotel et investi dans une exploitation agricole avant que son coeur s'arrête de battre en 1959. Un incendie a détruit l'hôtel mais ses ruines sont toujours visibles.
Bref, Errol Flynn a mené à la Jamaïque une vie digne des flibustiers qui s'y réfugiaient il y a quelques siècles de cela. Pirates "jamaïcains" qu'il a interprétés à l'écran, notamment dans Capitaine Blood (1935) de Michael Curtiz.
source The Gleaner
Anderton