Boomerang se dévore en quelques heures. 376 pages d’une écriture sèche, rythmée, qui donne très envie, malgré les défauts de ce roman, d’aller jusqu’au bout.
Tatiana de Rosnay a une fois de plus réussi à me captiver. La curiosité ? Les chapitres courts ? La familiarité des éléments ? Noirmoutier ? Je ne saurais le dire mais le fait est là.
Il y a pourtant bon nombre de lieux communs et bisounourseries dans Boomerang. Le thème principal, le secret de famille, est très porteur et fait en cela écho à Elle s’appelait Sarah. Malheureusement, certains passages (surtout sur la fin) sont trop théâtraux et gênent la lecture.
Les personnages, souvent caricaturaux, sont comme échappés d’un bon vieux film de fesse. Aucun plombier à la moustache fournie à l‘horizon, rassurez-vous, mais de merveilleuses sylphides qui aiment ‘ça’ se mêlent à des hommes vieillissants, bedonnants et un brin obtus qui tombent les filles comme ils respirent (j’exagère sans doute un chouilla mais je refuse de vous mentir complètement sur la marchandise).
Néanmoins, Tatiana de Rosnay sait tellement bien raconter les histoires et tenir en haleine qu’on en oublierait presque les détails. C’est ce qui s’appelle le talent.
Cuné est une inconditionnelle et Canel a moyennement aimé.
La note de L'Ogresse: