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J’ai trouvé ma Fred Vargas de l’été. Par hasard....

Par Mmepastel
J’ai trouvé ma Fred Vargas de l’été.
Par hasard....

J’ai trouvé ma Fred Vargas de l’été.

Par hasard. Totalement. Apparemment c’est une best-selleuse du tonnerre mais je ne la connaissais absolument pas : Kate Atkinson. Elle est écossaise. Elle a déjà écrit plusieurs romans et des nouvelles, et manque de chance, j’ai commencé par le dernier sorti en poche : À quand les bonnes nouvelles ? Je dis manque de chance, car il y a des personnages récurrents dans ses romans, notamment un détective privé. Premier point commun avec Fred Vargas. Autre ressemblance : son livre (je ne peux pas dire pour les autres) n’est pas un roman policier classique ; à la rigueur, l’intrigue est secondaire, bien qu’elle vous fasse tourner les pages à la vitesse de l’éclair, ce qui, je me répète, est fort plaisant.

Mais surtout, comme sa consoeur française, elle excelle à vous dessiner une galerie de portraits de personnages un brin décalés (ceux d’Atkinson sont carrément esquintés par la vie), et à vous les rendre familiers en deux secondes. Dans ce roman j’ai eu un gros coup de foudre pour Reggie, la petite ado menue et têtue et timide, qui avance, avec sa petite voix insistante, petit à petit mais tout droit, vers sa propre existence.

Il y une intrigue policière, fondée, pour le dire vite, sur le concept de résilience. Quand vous avez assisté au massacre de la quasi totalité de votre famille sous vos yeux, et que vous avez huit ans, que devenez-vous adulte (comment devenez-vous adulte, même) ? Sauf qu’Atkinson n’est absolument pas dans le conceptuel. Elle est dans le détail et la phrase qui font mouche. Et elle vous embrouille, entrelace les pistes, tricote son histoire à coup de répliques assassines, souvent des personnages sur eux-mêmes (car ils ont presque autant d’humour que leur créatrice), et de rebondissements saugrenus-mais-qu’on-gobe-bien-volontiers, tout ça mené tambour battant. Et elle vous amène vers une vérité toute relative, bricolée-rafistolée, faite maison, ni noire ni blanche.

Pour résumer, je me suis régalée. Et je vais me précipiter pour trouver ses autres livres, et d’ailleurs, si l’on en croit cet article, il y en a un récent particulièrement alléchant.

J’ai trouvé ma Fred Vargas de l’été.
Par hasard....

Photographie (du haut) de Lissy Elle.


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