Deux ecrivains sans talent pour un pave sans interet

Suis-je devenu un mauvais lecteur ou tout simplement un lecteur un peu plus exigeant ? En tous cas, mes dernières lectures ne m’ont pas emballé, c’est le moins que l’on puisse dire.
Par exemple, le livre que je viens difficilement de terminer !
L’ouvrage  semblait pourtant avoir tout du parfait roman pour l’été : un pavé de 40 pages, un polar avec une belle couverture, glauque à souhait, avec un titre qui sonne bien « PIEGE POUR UN FLIC ».

Deux auteurs : Luc JACOB-DUVERNET,  éditeur-écrivain et Frédéric PECHENARD, commissaire divisionnaire.

Une maison  sérieuse, Anne CARRIERE – Edition Noire, 2003.

Pourtant qu’il était lourd, ce pavé, qu’il était indigeste ! J’ai dû me forcer littéralement pour arriver à la fin, juste pour savoir jusqu’où deux écrivains sans talent  peuvent s’enfoncer, croyant faire œuvre littéraire.

D’abord, une narration très particulière qui, je crois, voulait puiser dans  le flash-back. Cela ne faisait qu’ajouter la confusion à la confusion de l’intrigue.

Ensuite, des personnages que l’on voulait particuliers. Mais on ne crée pas un commissaire de police parisien et ses adjoints juste en pianotant, même à quatre mains, sur un clavier. N’est pas Simenon ni Frédéric Dard/San Antonio qui veut !

Enfin, des situations rocambolesques flirtant sans concession avec l’invraisemblance : imaginez un commissaire de police, en délicatresse avec la loi et les réglements, incarcéré en préventive et chargé d’enquêter sur des morts suspectes survenues dans la prison où il est en détention.

Fallait-il vraiment qu’ils s’y mettent à deux, cet écrivain et ce commissaire, pour pondre un roman policier aussi imbuvable qu’un soda tiède en pleine canicule !

Décidément, je dois surveiller les choix de mes livres si je ne veux perdre le goût de la lecture !