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Mark David Chapman remis en liberté, un pardon dans l'esprit "Peace and Love" de Lennon - à l'opposé du toujours-plus-repressif actuel...

Publié le 10 août 2010 par Jcgrellety
En fin de cette année, il y aura bientôt trente ans que Mark David Chapman a assassiné John Lennon, parce qu'il voulait plus qu'un quart d'heure de gloire. Sa vie ne sera qu'un long résumé : de la prison pour avoir assassiner un homme, un chanteur qui était devenu plus qu'un chanteur, une conscience mondiale. Il n'aura été rien d'autre, qu'un geste destructeur, le nom d'un geste. Aujourd'hui, cette ombre d'une vie demande à être libérée. 30 ans après, cet homme de 55 ans peut avoir une vie, un présent libre - pour tuer à nouveau ? Cette crainte est certes légitime, mais elle ne doit pas occulter que Mark David Chapman a eu le temps de penser à la profondeur de la folie qui s'est emparée de lui et qui l'a conduit à cet acte-non-acte (détruire, ce n'est pas créer), et que John Lennon, auteur d'Imagine, serait peut-être heureux qu'un assassin, son, soit libéré, libre et qu'il ait une chance d'avoir une vie, de se "racheter", à des années-lumière de la logique d'enfermement permanente. Car même si les sentiments de Chapman avaient du sens, "« Lennon nous dit d'imaginer un monde sans possessions, et le voilà avec des millions de dollars, des yachts, des propriétés et investissement immobiliers, se moquant des gens comme moi qui crurent ses mensonges et achetèrent ses disques, en construisant une grande partie de nos vies autour de sa musique. », il pouvait réellement agir contre cette duplicité qu'il stigmatisait : en écrivant à Lennon, en dénonçant Lennon, et pour commençer en n'idolâtrant pas Lennon, qui ne méritait pas tant...

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