Magazine Conso

Thés Tamayura

Par Thierry Roussillon
« L’Humanité, chose curieuse, s’est toujours retrouvée autour d’une tasse de thé. »
K. Okakura

L’essence d’une vie spirituelle et saine

Utilisé par les moines bouddhistes de Chine qui le consommaient pour rester concentrés lors de leurs longues heures de méditation, le thé vert connut son apogée au XVIème siècle avec la codification de la cérémonie japonaise du thé.
D’inspiration zen, celle-ci s’organise autour de quatre grands principes (wa, kei, sei, jaku) : harmonie, respect, pureté, et sérénité de l’esprit. Considérée comme un art, elle trompe l’oubli guettant nombre de traditions anciennes, grâce à des instructeurs qui en perpétuent la connaissance, la philosophie, la précision des gestes et la subtilité des mouvements.
La modernité n’a donc pas balayé les règles primordiales de la préparation :
- le thé vert japonais se boit sans lait et sans sucre, sous peine d’en altérer la saveur et en tuer le goût.
- plus le thé est de qualité, moins la température de l’eau est élevée afin de permettre aux composants du thé de se révéler.
Le thé vert s’est aujourd’hui démocratisé, devenant une boisson quotidienne consommée par tous les Japonais. Impossible d’imaginer accueillir un hôte sans lui servir une tasse de thé !
Si certains l’assimilent à un effet de mode, le thé vert a vu sa consommation s’étendre au-delà du continent asiatique et de son application sous forme de breuvage. Pâtisserie, cuisine, cosmétique, parfumerie, bien-être : il s’invite désormais dans de nombreux univers.
Cet engouement s’explique en partie par les nombreux avantages qu’il procure (anti-oxydant, faible en calories, entièrement naturel), mais surtout, le thé vert trouve son succès dans le plaisir qu’il donne à la dégustation.
Imprégnée de la culture et de la forte identité du thé vert japonais, convaincue de ses vertus organoleptiques et bienfaisantes, Madame Yasuko Ono a décidé de créer en 2006 la marque Tamayura et de l’implanter en France. Sa volonté ? Convertir le public européen à une véritable découverte de ce produit, symbole fort de l’esprit japonais, sensibiliser les amateurs, comme les novices, à sa dégustation et à ses richesses beaucoup plus profondes que ne le laisse entrevoir la récente vogue pour sa consommation.
Les thés verts Tamayura
Cette marque japonaise propose une gamme de thés verts, sélectionnés selon des critères traditionnels rigoureux : goût, saveur, fraîcheur, et effets bienfaisants sur la santé. Car pour délivrer les vertus du véritable thé japonais, Tamayura a toujours privilégié et exigé l’excellence.
- Les thés verts sont cultivés et traités au Sud du Japon sur l’Ile de Kyushu, où se trouvent les jardins de Hoshino Mura, dans la région de Yamé, considérés comme l’un des meilleurs terroirs propices à la culture du thé vert.
Spécialité : le Gyokuro, le plus fin des thés japonais.
- Chaque feuille est choisie avec soin et cueillie à la saison du « thé primeur ». Seules les feuilles les plus aromatiques et les plus parfumées sont conservées.
- Les feuilles sont cueillies et acheminées dans la journée sur le lieu de transformation. Après un traitement à la vapeur, qui donne sa couleur verte au thé et en fixe tous les éléments bénéfiques, les feuilles sont séchées pour empêcher la fermentation.
- Le conditionnement, sous atmosphère contrôlée, maintient la fraîcheur du thé. Le grammage de chaque sachet n’est jamais trop important afin d’encourager une consommation rapide et éviter ainsi que le produit ne s’évente.
Il existe actuellement cinq variétés de thé vert Tamayura, de qualité irréprochable : Sencha, Gyokuro, Genmaicha, Houjicha, Matcha. Chaque sorte se présente sous la forme de feuilles ou de sachets pat théière ou par tasse. Quant aux boîtes « prestige », fabriquées à partir de papier japonais, elles montrent le raffinement et le sens du détail apporté au produit.
Tamayura, ou l’expérience du Wa
Tamayura va au-delà de la création de boîtes et sachets, si élégants soient-ils. Fidèle aux principes de cérémonie du thé, la marque japonaise invite les amateurs à vivre pleinement le Wa, cette règle essentielle souhaitant voir régner l’harmonie entre l’hôte et ses invités, les saisons, mais aussi les ustensiles utilisés.
Ainsi, les instructeurs de thé diplômés de Tamayura partagent régulièrement leur expérience et leurs conseils avec le public dans le cadre d’ateliers*. Pour donner les clés d’une dégustation à la fois simple et agréable, ils enseignent un rituel décomplexé, accessible à tous.
Tamayura a aussi demandé à Schimizu Genji, artiste potier à Tokonamé (préfecture de Aïchi), de créer une ligne d’objets de thé dans la grande tradition japonaise. Ces ustensiles d’une beauté épurée portent l’empreinte du pouce de l’artiste, comme pour souligner le côté unique, voire précieux, de ces instants de sérénité et de plaisir.
Le thé vert se mêle aussi à la cuisine… Pour découvrir une autre manière d’utiliser et de déguster le thé vert japonais, Tamayura propose des recettes sucrées-salées élaborées par Sébastien Gaudard. Tous les deux mois, de nouvelles créations du chef pâtissier seront mises en ligne sur le site http://www.tamayura.fr/.
Dès lors, nul ne pourra s’étonner de la signification du mot Tamayura : « L’atmosphère chaleureuse que procure, par un contact éphémère, le son de petites pierres d’énergie spirituelle ».
* programme des animations sur www.tamayura.fr
Boutique Tamayura en ligne : http://www.tamayura.fr/
Navigation simple et claire
Facilité de commande
Règlement en ligne totalement sécurisé
Livraison sous 48h
Design élégant
Et bientôt une version anglaise du site.
Le Sencha : le thé le plus populaire du Japon
Il représente l'équilibre entre la saveur et l'astringence. Son parfum subtil rend la liqueur très rafraîchissante. Son côté frais et tonique par son apport en vitamine C et en catéchine (antioxydant) vous accompagnera toute la journée. Il est également conseillé pendant les pauses de travail pour son effet relaxant et pour son aide à la concentration.
Le Sencha est récolté dans la région de Yame (au sud du Japon), sur l'île de Kyushu.
Les feuilles sont cueillies et acheminées dans la journée sur le lieu de transformation, qui se fait en 2 cycles :
1er cycle :à partir de la feuille fraîche
1. Les feuilles sont séparées par quantités identiques pour faciliter le traitement.
2. Les feuilles sont passées à la vapeur pour les humidifier.
3. Ensuite vient le séchage par ventilation pour retirer l’excèdent d’eau.
4. Les feuilles sont roulées dans le sens de la longueur puis dans le sens de la largeur pour libérer les huiles essentielles et pour leur donner cette forme d’aiguille.
5. Un tri s’effectue pour séparer les feuilles des tiges avant le séchage.
6. Le séchage de la feuille s’effectue progressivement à 3 niveaux de chaleur (de 180° à 200 °). Cette étape dure 40 mn pour stopper la fermentation.
7. Après un dernier tri, les feuilles sont refroidies à l’air libre, puis mises en sac et acheminées dans la journée vers le 2ème site de traitement.
2ème cycle :à partir de la feuille sèche à 80%.
1. Les feuilles sont triées en 3 catégories de tailles (petits morceau, moyens et feuilles entières) par divers procédés et machines pour faciliter l’extraction des impuretés et des tiges.
2. Elles sont ensuite séchées à l’air chaud pour terminer le processus et refroidies à l’air libre avant d’être mélangées pour harmoniser la liqueur.
3. Assemblage :
- les petits morceaux influent sur la couleur de la liqueur,
- les moyens sur l’odeur,
- les feuilles entières sur le goût.
Accessoires
Pour optimiser la dégustation, nous vous conseillons de choisir une théière individuelle, en terre cuite de petite taille.
Le Gyokuro : le plus surprenant et le plus précieux des thés japonais
Au printemps, 3 semaines avant la récolte, les théiers sont privés de la lumière du soleil par une tonnelle, favorisant le développement de la théine et de la chlorophylle par photosynthèse. C’est ce qui lui confère cette couleur si particulière, ce goût si fin, si doux et si concentré, ce parfum pareil aux feuilles bleu d’algue.
La cueillette s’effectue à la main car les feuilles sont très fragiles. Transportées directement sur le lieu de production, elles subiront le même traitement que le Sencha.
La région de Yamé sur l’île de Kyushu est connue pour les qualités de son climat, particulièrement favorables à la culture du thé gyokuro qui requiert une eau très pure, des taux hygrométriques élevés, et des variations de températures provoquant de la brume.
En effet, les précipitations y sont importantes (de 1600 à 2400 mm/an), les variations de température au cours de la même journée définissent le caractère général de ce type de thé.
Au printemps, dès l’apparition des bourgeons, on couvre les théiers pendant environ 20 jours sous des tonnelles. Ensuite, vient la cueillette qui s’effectue à la main car les feuilles sont très fragiles. Transportées directement sur le lieu de production, elles subiront le même traitement que le Sencha.
Accessoires
Pour optimiser la dégustation, nous vous conseillons de choisir une théière individuelle, en terre cuite de petite taille.
Le Genmaicha avec Matcha
Le Genmaicha est un thé vert Sencha ou Bancha (thé courant) auquel on ajoute des grains de riz torréfiés. Cela lui donne un goût très particulier de noisette.
TAMAYURA ajoute du matcha pour harmoniser la couleur du thé vert et le parfum de noisette.
Rafraîchissant, le Genmaicha est très apprécié pendant les repas.
On dit que traditionnellement, l'ajout de riz au Sencha avait pour but de permettre aux régions qui ne pouvaient pas s'approvisionner en thé vert en grande quantité, de pouvoir consommer du thé quotidiennement.
Accessoires
Pour optimiser la dégustation, nous vous conseillons une théière plus épaisse et plus haute de taille (de même pour les tasses). La simplicité de ce thé fait que pour une première approche, une théière en porcelaine sera suffisante.
Le Houjicha : idéal pour s'initier au thé vert
Pour l’élaboration du Houjicha, on torréfie du Sencha ou du Bancha, à haute température. Le thé torréfié n’a presque pas d’âpreté ni d’amertume ; il a un parfum très agréable ainsi qu’un goût très léger provenant des acides aminés.
On a toujours consommé du Houjicha en grande quantité au nord du Japon où les conditions climatiques en hiver sont très rudes En effet, on dit que boire du Houjicha contribue à augmenter la température du corps.
De plus, du fait de sa torréfaction, le Houjicha contient peu de caféine et de tanins, il peut donc être bu toute la journée et surtout le soir pour améliorer la qualité de sommeil. Très doux, il est conseillé pour les enfants et les personnes âgées.
Accessoires
Pour optimiser la dégustation, nous vous conseillons une théière plus épaisse et plus haute de taille (de même pour les tasses). La simplicité de ce thé fait que pour une première approche, une théière en porcelaine sera suffisante.
Le Matcha : le célèbre thé en poudre utilisé lors des cérémonies.

Le Matcha provient des mêmes feuilles que le Gyokuro, seul le traitement change. On retire des feuilles les nervures ainsi que les tiges, puis, on passe les feuilles plates (Tencha) afin d’obtenir cette poudre couleur jade. C’est le thé le plus bénéfique pour la santé puisque c’est la feuille réduite, et non une infusion, qui est consommée.
Le Matcha, obtenu uniquement à partir de feuilles fraîches servant à la fabrication du Gyokuro, s'élabore en 2 cycles :
1er cycle : à partir de la feuille fraîche
1. Séparation des feuilles.
2. 1er trie par calibrage de la feuille (on coupe les tiges)
3. 2éme trie par quantité égal puis humidification par la vapeur.
4. Séchage par ventilation pour retirer l’excédent d’eau .Séchage de la feuille en 5 étapes successives (une ventilation pour séparer les feuilles et un séchage à 3 niveaux de chaleur progressive de 180° à 200 °. Cette étape de 40 mn stoppe la fermentation.
5. 3émé tri qui sépare les feuilles des tiges.
6. Avec les feuilles, on obtient ainsi le Tencha à partir duquel on va fabriquer le Matcha. Les tiges seront commercialisées sous le terme de kukicha, de gyokuro ou de kabusé.
2e cycle : à partir du Tencha
1. On passe le Tencha entre 2 meules pour obtenir la très fine poudre de matcha.
2. Il faut 1 h pour fabriquer 40g de matcha.
Comme cette poudre est très légère et fragile, elle est fabriquée à l’abri de la chaleur (avec un degré d’hygrométrie contrôlé) et de la lumière puis conditionnée manuellement.
CONSEIL : Le Matcha est le plus fragile et le plus altérable des thés japonais, il faut donc bien en refermer l’emballage après utilisation, pour le protéger des odeurs, de l’humidité, de la lumière et des effets de températures. Après ouverture, il est conseillé de le consommer dans le mois.

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Thierry Roussillon 149 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Dossiers Paperblog

Magazines