nous avons lu, relu et apprécié ...
Les vacances sont finies. Demain, il faudra partir.
Il a dit au revoir aux grillons dans le pré, au revoir à la rivière
qui lui mouillait les pieds, au revoir au ciel qui remplissait ses yeux de bleu.
Son ongle est cassé ! Il ne pleurera pas.
L'écorce est arrachée, un beau morceau, grand comme sa main.
Il peut partir, il sait qu'il reviendra.
Un très bel album sur les souvenirs, les vacances, les relations entre les enfants et les grands-parents, les saisons, la vie qui passe... redécouvert récemment, il tombait à pic ! Je l'ai trouvé beau, merveilleusement illustré, enrichi d'un texte poétique très touchant et sensible.
Chacun retrouve ses oignons et recommence à rêver.
Moi je sais qui, par Thisou.Au coeur de la Médina, les broutilles de quartiers et les commérages vont bon train. Une réflexion gaie et colorée sur la proximité, vivre ensemble, vivre en toute liberté, et la liberté d'être différent.
...je serais capable de tout pour protéger le château.
Je détournerai les météorites.
Je contiendrai le vent.
Je bloquerai les éclairs.
Et j'apaiserai la mer.
Je protégerai le château contre tout.
Toujours.
Pourquoi ? Mais c'est pour toi, parce que tu vis dans ce château.
Où un petit chien fait montre de son dévouement pour prouver son amour à sa petite maîtresse. Tendre, gentil et mignon pour ceux qui possèdent aussi un chien à la maison.
- Qu'est-ce que tu fabriques ? demande Jonathan.
- Je creuse.
Il s'approche à pas de vertige.
- Wouche, dit-il. C'est vachement bas.
Je donne un coup de pelle franc et tranchant et je me redresse. A une telle profondeur, il n'y a plus que ma tête et mes épaules qui dépassent.
- Je fais un château.
- ça ressemble à tout sauf à un château, remarque Jonathan.
Il a raison. Enfin, il a raison pour l'instant. Dans la mesure où il faut bien préparer le sous-sol en premier, avant de construire les murailles et tout. J'explique à Jonathan :
- C'est parce que je commence par le trou de mémoire.
Jonathan a un mouvement de recul, comme s'il craignait tout à coup de tomber dedans. Je pelle du sable et encore du sable. Jonathan fronce les sourcils :
- Il y a des trous de mémoire dans les châteaux ?
- Ben oui. Pour faire les oubliettes.
Avant le plaisir des vacances, il faut passer par la route, les embouteillages, l'ennui, l'envie de faire pipi, de boire ... et la colère de papa. Un livre pour les plus jeunes lecteurs, qui part un peu dans tous les sens, mais qui reste très drôle !
Pour la première fois, comme on était pressés, on a pris l'autoroute. Mais très vite, il a fallu stopper sur la bande d'arrêt d'urgence car maman a eu une nouvelle crise de sanglots.
- C'est parce que tu es triste de rentrer ?
- Non, Zap, c'est parce que je suis contente, on a rudement bien réussi notre Sud !
Ah ! les mères...
Pour ma part, je n'avais pas du tout envie de pleurer. Je sentais que le troisième trimestre allait bien se passer et je me préparais déjà à mon rendez-vous estival avec les jolies vaches du Sud. Entre autres. Je me réjouissais aussi de raconter notre aventure à Grand-Tonton et de lui montrer les nouveaux aménagements de l'Estafette. Surtout les enjoliveurs, désormais roses et fleuris grâce à nos rencontres.
Pendant le trajet, j'ai un peu médité en fermant les yeux. Je suis arrivé à fixer mon attention sur une cour de récréation paisible, sans disputes ni bagarres, avec une directrice souriante et chaleureuse qui me félicitait pour mon self-control... Puis j'ai senti une grande chaleur m'envahir : je venais enfin de trouver le sujet de ma maudite rédaction de fin d'année.
Une maman et son fils plaquent tout du jour au lendemain pour faire le point sur leur vie. Une escapade joyeuse et optimiste s'annonce, faite de belles rencontres atypiques et de situations pittoresques.