Le tombeau du phenix

Paris. Décembre 2008. Grand amateur du peintre catalan Salvador Dali, Denis Carpanon aime retourner de temps à autre au petit musée Dali pour y flâner. Il gare sa voiture toujours dans le parking souterrain. Mais ce samedi matin, à sa grande stupéfaction, il découvre un sous-sol complètement chargé à l’explosif. Il faut agir vite. Il parvient à faire évacuer les alentours avant que le bâtiment ne s’écroule sur lui. Tout le monde pense alors à un attentat que personne n’a encore revendiqué. Un peu plus au sud de la capitale, le commandant Daniel Perez, flic sur le retour, est chargé de l’enquête sur l’évasion d’un tueur en série surnommé le Phénix, qu’il avait coffré dix ans auparavant. Perez pense que la cavale ne pourra pas durer bien longtemps car le diagnostic du médecin est très clair : l’état de santé du Phénix est très mauvais. Son cœur peut s’arrêter à tout moment. Mais quand Perez prend connaissance des évènements autour du petit musée Dali, les choses se compliquent et il comprend très rapidement que la chasse à l’homme pourrait être plus ardue qu’il ne l’avait pensé. Deux éléments confirment son sentiment : avant de devenir un musée, le bâtiment était un hôtel baptisé le Phénix et la seule victime de l’explosion ce matin se trouve être l’ex-employeur qui avait licencié le tueur en série. Il n’y a dès lors plus aucun doute possible, le Phénix s’est évadé pour assouvir son besoin de vengeance. Pour la police, il faut agir au plus vite afin de ne pas voir de nouvelles victimes venir noircir le tableau. Seulement, malgré les effectifs déployés, les autorités ne parviennent pas à mettre la main sur le fugitif et c’est au petit matin qu’une nouvelle victime est retrouvée dans une carrière des Deux-Sèvres, l’ancien lieu de travail du Phénix. Pour Estelle, la veuve de Denis Carpanon, c’en est trop. Le stress, l’anxiété et les pressions que subissait son mari avant cette tragédie la convainquent que la police fait fausse route. Dès lors, elle décide de mener sa propre enquête. C’est face à trop d’évidences qu’Estelle va tenter de faire valoir son intime conviction. Persuadée que la mort de son mari dans l’effondrement du Petit Musée Dali n’est pas due à la seule vengeance d’un détraqué elle va se battre pour faire éclater la vérité au grand jour… Mais quelle vérité ? Elle va s’allier au lieutenant David Amoz du SR Poitiers, convaincu lui aussi que la célérité du tueur, son corps jamais retrouvé et l’affaissement étrangement maîtrisé du musée cachent une histoire encore bien plus pernicieuse qu’il n’y parait. Tout ne serait pas aussi simple qu’on voudrait bien le faire croire. Mais l’aventure est périlleuse et chercher le tombeau du Phénix pourrait s’avérer hautement imprudent sitôt que la mort se met à vos trousses…