Réincarnation

genre: horreur (interdit aux - 12 ans)
année: 2007
durée: 1h35

l'histoire: Il y a 35 ans, un professeur d'université se livre à un véritable carnage, faisant onze victimes, tout en enregirstrant ses meurtres à l'aide d'une caméra. Aujourd'hui, un réalisateur s'apprête à porter ce fait-divers et choisit l'actrice Nagisa pour tenir le rôle principal. Mais très vite, cette dernière est victime d'hallucinations morbides.

la critique de Eelsoliver:

The Grudge et The Ring: voilà deux sagas horrifiques qui auront trouvé leur public en Asie et même au-delà puisque ces deux franchises seront largement remaniées par le cinéma américain.
A tel point que d'autres réalisateurs asiatiques tentent également leur chance. C'est le cas de Takashi Shimizu qui signe Réincarnation.

Sauf qu'ici, il ne s'agit pas vraiment de gosse démoniaque sur le retour, l'histoire est légèrement différente même si Réincarnation joue évidemment sur les phénomènes The Ring et The Grudge.
Il y a de cela plusieurs décennies, un homme a commis des meurtres abominables dans un lycée et a enregistré ses crimes à l'aide d'une caméra-vidéo.

Evidemment, son exploit criminel est resté dans les mémoires. Ce qui inspire un réalisateur qui a pour ambition de porter ce fait divers sur grand écran.
Une jeune actrice, Nagisa, est choisie pour devenir l'héroïne de ce film d'horreur. Mais très vite, cette derenière est victime d'hallucinations terrifiantes: elle entend des voix menaçantes et voit quelques apparitions de fantômes.

Très vite, elle comprend qu'elle doit faire face aux victimes du meurtrier qui reviennent sur les lieux du tournage afin de se venger. L'histoire n'a rien de très originale.
Mais Takashi Shimizu a un vrai talent dans la mise en scène et pour instaurer une atmosphère de tension. Bref, sans pour autant renouveler un genre plus que largement épuisé, Réincarnation reste un bon film d'épouvante, à réserver toutefois aux invétérés du genre.

Note: 12/20