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John Lennon & Yoko Ono-Some Time In New York City-1972

Publié le 18 août 2010 par Numfar
John Lennon & Yoko Ono-Some Time In New York City-1972

Avril 1972,  sortie du single de John Lennon, Yoko Ono, Plastic Ono Band & Elephants Memory : “Woman is the nigger if the world (Lennon-Ono)/Sisters O sisters (Ono)” (#57 US).

En mai, John & Yoko donnent leurs premiers concerts avec le groupe New Yorkais Elephant's Memory.

Juin 1972, sortie du double album de John & Yoko/Plastic Ono Band with Elephant's Memory : "Some Time In New York City" (#11 UK-#48 US), produit par John Lennon, Yoko Ono & Phil Spector.

Woman is the nigger of the world (Lennon-Ono) 

Sisters O sisters (Ono)

Attica state (Lennon-Ono)

Born in a prison (Ono)

New York City (Lennon)

Sunday bloody sunday (Lennon-Ono)

The luck of the Irish (Lennon-Ono)

John Sinclair (Lennon)

Angela (Lennon-Ono)

We're all water (Ono)

Plastic Ono Band :

John Lennon : chant, guitare

Yoko Ono : chant

Klaus Voormann : basse

Jim Keltner : batterie

Elephant's Memory :

Stan Bronstein : saxo

Wayne Gabriel : guitare

Adam Ippolito : claviers

Gary Van Scyoc : basse

Richard Frank Jr. : batterie

Le deuxième album "Live Jam" contient des extraits de deux concerts.

“War Is Over” au Lyceum de Londres en décembre 1969 :

Cold turkey (Lennon)

Don't worry Kyoko (Ono)

Un concert au Fillmore East de New York avec Frank Zappa et les Mothers en 1971 :

Well (baby please don't go) (Ward)

Jamrag (Lennon-Ono)

Scumbag (Lennon-Ono-Zappa)

Au (Lennon-Ono)

Cet album fit l'objet de critiques acerbes et méritées et reste l'un des moins bons albums de Lennon.

Si en 1968, Lennon avait avec "Revolution", évité le piège du discours révolutionnaire de base, en 1972 il tombe en plein dedans, chaque chanson de cet album ayant un contenu politique, parfois justifié, mais souvent lourd et indigeste.

Lennon le bourgeois-bohéme, est tellement occupé à faire son rebelle multi-causes qu'il en oublie d'écrire de bonnes chansons et c'est là où le bât blesse.

Cet album se présente sous la forme d'un journal (comme la pochette d'ailleurs), présentant plusieurs sujets :

Le féminisme ("Woman is the nigger of the world"-la femme est le nègre du monde), les activistes américains emprisonnés ("Angela", "John Sinclair" et "Attica state"), la guerre en Irlande Du Nord ("The luck of the Irish" enregistré avant le 30 janvier et "Sunday bloody sunday" ou Lennon crie "laissez l'Irlande aux Irlandais, rejetez les Anglais à la mer" et va même un poil trop loint en lançant "vous, cochons d'anglais et d'écossais, avez colonisés le nord" sympa!!!) .

Peu de chansons à sauver, à part le rocker "New York City", qui raconte les aventures de John & Yoko à New York, un peu à la manière de "The ballad of John & Yoko".

J'aime plutôt bien la rage exprimée de "Sunday bloody sunday" et le philosophique "We're all water" de Yoko, qui se montre et c'est paradoxal, plus musicale que John sur cet album.

L'insuccès de cet album va faire l'effet d'une douche froide sur Lennon qui va quelque peu calmer ses ardeurs politiques.

Juillet 1972 : tournée "Wings Over Europe".

Paul, Linda, Denny Seiwell, Denny Laine et Henry Mccullough, accompagnés par les 3 filles Mccartney et Martha, voyagent à travers toute l'Europe dans un bus à impériale.

© Pascal Schlaefli

Urba City

Août 2010


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