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Grimm Love/Confession d'un Cannibale

Publié le 19 août 2010 par Olivier Walmacq

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genre: inclassable (interdit aux - 16 ans)
année: 2005
durée: 1h30

Synopsis: En Allemangne, Katie Armstrong, étudiante en Doctorat, effectue de recherches sur un tueur cannibale, Oliver Hagen, dans le cadre de sa thèse.

la critique de Eelsoliver:

Attention, film choc ! Grimm Love, en français, Confession d'un cannibale, réalisé par Martin Weisz, est une oeuvre inclassable, entre drame, thriller et horreur.
Pourtant ici, il n'est nullement question de sombrer dans le gore, les tripes et les morceaux de cervelle. Si Grimm Love a un mérite, c'est de se concentrer sur ses différents protagonistes.
Ce qui le rend encore plus dérangeant finalement.

En effet, malgré la gravité et l'extrêmité du propos, les différents personnages sont définitivement humains. Tout du moins, le film se concentre également sur une thématique essentielle, la perte de tout espoir envers l'humanité. C'est ce qui conduit un homme à accepter la terrible proposition d'un adepte du cannibalisme, un certain Olivier Hagen: devenir sa victime pour être dévoré.
C'est son choix. Cet homme ne croit plus en rien et il souhaite donner sa vie, plus précisément son âme, pour disparaître totalement d'un monde dans lequel il n'a jamais trouvé sa place.

De son côté, le cannibale en question n'a rien à voir avec Hannibal Lecter. Il accompagnera sa victime (ou plutôt son repas) jusqu'à son dernier souffle.
Toute la séquence sera évidemment filmée par une caméra vidéo. Une étudiante en médecine rédige une thèse sur le cannibalisme, plus précisément sur le fameux Oliver Hagen.
Elle cherche à comprendre...

La vidéo lui délivrera quelques réponses sur le pourquoi du comment. Le film de Martin Weisz est extrêmement sombre, austère et sans concession.
Inutile de préciser que cela ne plaira pas à tout le monde en sachant que les scènes de cannibalisme ne sont pas montrées mais suggérées.
Même si le film ne l'évoque jamais, on pourrait voir ce Grimm Love comme une sorte de parabole sur les conséquences du nazisme et une partie de la société allemande qui n'est jamais parvenue à se remettre d'une histoire dictée par la Terreur.

Note: 15/20


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