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Stieg Larson, Les Hommes qui n'aimaient pas les femmes

Par Gilles

Quatrième de couverture :

Ancien rédacteur de Millénium, revue d’investigations sociales et économiques, Mikael Blomkvist est contacté par un gros industriel pour relancer une enquête abandonnée depuis quarante ans. Dans le huis clos d’une île, la petite nièce d’Henrik Vanger a disparu, probablement assassinée, et quelqu'un se fait un malin plaisir de le lui rappeler à chacun de ses anniversaires.

Secondé par Lisbeth Salander, jeune femme rebelle et perturbée, placée sous contrôle social mais fouineuse hors pair, Mikael Blomkvist, cassé par un procès en diffamation qu’il vient de perdre, se plonge sans espoir dans les documents cent fois examinés, jusqu’au jour où une intuition lui fait reprendre un dossier.

Régulièrement bousculés par de nouvelles informations, suivant les méandres des haines familiales et des scandales financiers, lancés bientôt dans le monde des tueurs psychopathes, le journaliste tenace et l’écorchée vive vont résoudre l’affaire des fleurs séchées et découvrir ce qu’il faudrait peut-être taire.

Mon avis :

Lecturage, plaisirage, dévorage, dévoration, jubilation, aimage, adorage, presque nuit blanchage, envoutâge, limite orgasmiquationnel… Les mots de la langue française ne sont pas assez forts pour décrire les sentiments que j’ai ressentis en m’immergeant totalement dans ce livre, du coup j’en ai inventés quelques-uns.

C’est ma rencontre littéraire de l’année. Une vraie claque dans la gueule ! Cela faisait longtemps que je n’avais pas lu un livre aussi bon. C’est du grand art. Le style de l’auteur – ainsi que la traduction – est excellent. Le texte est d’une fluidité extrême. L’ambiance du livre est incontestablement noire, sans jamais être glauque ni angoissante. Les situations les plus crues sont décrites sans que jamais l’on ne tombe dans la vulgarité. Quant aux personnages… Ah ! les personnages !!! On n’a tout simplement plus envie de les quitter.

J’ai aimé l’atmosphère de ce livre, feutrée à souhait, comme j’aime. Ca m’a donné envie d’aller me perdre en Suède.

En fait, dans ce livre, on se croirait dans un Agatha Christie, élevé à la puissance 100. La comparaison ne va pas très loin, faut pas exagérer non plus, mais j’ai retrouvé chez Stieg Larson ce petit côté « cosy » que j’aime tant chez Agatha.

Ce livre est tout simplement du grand art. J’ai d’ailleurs grande hâte de me plongeationner dans le second volet de Millenium. Un grand merci à celui qui m’a fait découvrir ce « casse-noisettes suédois » (private joke !!!)…


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LES COMMENTAIRES (1)

Par matmars
posté le 01 avril à 22:10
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je m'en remets pas, je viens de finir le tome 3... c'est déjà fini... Merci à Stieg Larsson.

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