Le nouveau disque de Gonzales s’apprête à sortir dans les bacs et une fois de plus, le pianiste va surprendre son public et tout le monde va vouloir être son ami. Pourquoi ? Parce que Gonzales, il est cool !!
Retirez l’adjectif Chilly et vous retrouvez derrière ce projet électro-classique, le célèbre stakhanoviste montréalais du piano, génial pourfendeur des règles de bienséance stylistiques. Le voici, cette fois-ci, dans un épisode plus ancré dans les musiques électroniques que d’habitude.
Ivory Tower, nouvel album de Gonzales, a reçu les soins du producteur Erol Alkan
C’est bien le piano qui donne toujours le La, au centre d’une piste de danse sur laquelle se déhanchent disco, piano-house chicagoane, French Touch, musiques de films et musique classique. C’est étonnement cette dernière qui amplifie ses compositions, y apportant un équilibre qui une fois maîtrisé, est imparable.
On se délecte du bouillonnement créatif du pianiste, qui nous ressort des boucles de flûte, synthés vintage et chœurs féminins délicieusement kitsch et assumés avec panache. Un exercice de style qui tient autant de Lalo Schifrin que de Giorgio Moroder, l’humour en plus.
Chilly Gonzales – Ivory Tower [Boys Noize records]
I am Europe
Never Stop (Chilly Gonzales Rap)