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Breizh Touch, place de l'Hôtel de Ville, à Paris

Publié le 20 août 2010 par Onarretetout

plantec_01J’arrive à la soirée Breizh touch (tiens, encore de l’anglais !) du festival Fnac Indétendances quand quatre personnes sur la scène s’amusent à quelques élucubrations sympathiques, avec revendications à la clé, mais, même si ce sont des anciens des VRP, je n’accroche pas à la prestation des Bagou Vraz, paroles parfois approximatives, musiques en boite, et une harpe dont on se demande ce qu’elle vient faire là. Bien sûr, ils nous font rire plus que ne le feront les groupes suivants.

Plantec (photo de Diane Hion), après ça, ça fait d’abord sérieux, un folklore revisité, modernisé. Des frères (tiens, comme les Gush !), les cheveux longs, longs, et des instruments de là-bas, et des cloches qui rivalisent avec l’horloge de l’Hôtel de Ville. La Bretagne sombre des contes fantastiques est là, mais je n’y crois guère, bien que les rythmes me plaisent. Cela tient sans doute aux mots que j’entends, à la façon de les dire et de m’entraîner dans les vieux livres de légendes à peine dépoussiérés. J’avoue que c’est au moment d’écrire que ce sentiment m’a gagné. Au sortir de cette partie du concert, j’étais plutôt content de les avoir entendus.

Merzhin m’a surpris, ou plus précisément, son public. J’étais entouré de jeunes gens qui chantaient Les nains de jardin, mais aussi des paroles de rupture amoureuse avec une telle hargne qu’on se dit que c’est toujours aussi difficile d’aimer quand vient la fin du monde A la chaleur des missiles. Le public dansait, sautait, levait les mains sans que le chanteur ait besoin de le demander. Pour moi, donc, une découverte, même si ces rythmes ou ce style ne me sont pas totalement inconnus. Et je me réjouis de l’ambiance.

Quarante bonnes minutes ont été nécessaires pour installer Alan Stivell et DJ Zebra. Le présentateur avait dit que tout se passait très bien. La distribution gratuite de sirops à diluer dans l’eau de Paris qu’on pouvait puiser sur la Place s’était arrêtée autour de 19 h. La pluie, qui s’était déjà invitée dans la soirée, est tombée plus fort. Je suis parti. L’article que vous pourrez lire en cliquant sur la photo vous raconte la suite.


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