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Jean-Henri Fabre, les Enfants de l'été

Par Vanessav
Jean-Henri Fabre, les Enfants de l'été© Margaret J.ANDERSON et Marie LE GLATIN KEIS / A.barthélémy-Avignon
« Jean-Henri Fabre, Les enfants de l’été » de Margaret J.ANDERSON et illustré par Marie LE GLATIN KEIS est une lecture d’été pour jeunes amoureux des insectes.
Jean-Henri Fabre, les Enfants de l'été© Margaret J.ANDERSON et Marie LE GLATIN KEIS / A.barthélémy-Avignon
Paul est un des derniers fils de l’entomologiste célèbre et le suit dans ses observations des insectes."La plupart des entomologistes étudient les insectes morts, sur épingles. Père, non, il est curieux de connaître les insectes vivants. Les insectes naissent en sachant faire beaucoup de choses astucieuses grâce à leur instinct naturel. Certains ont le savoir-faire du chirurgien, d'autres celui d'un ingénieur. Père est toujours subjugué par ce que savent faire les insectes. Il est aussi surpris de la stupidité dont ils peuvent faire preuve. Pour en savoir plus sur l'instinct, Père joue souvent des tours à ses insectes. Il appelle ses tours "des expériences".
La lecture est très simple. Son format de petits chapitres chacun consacré à une petite bête le prédestine à des lectures du soir. A chaque fois, ce sont des détails d'entomologie sortis des écrits de Mr FABRE, "Souvenirs entomologiques", des souvenirs de famille et une écriture enjouée.
Le plus enthousiasmant reste cette observation du vivant. L'entomologiste et ses enfants cherchent dans la nature, se plient aussi à un emploi du temps dicté par les observations extérieures. Les insectes décrits deviennent moins étrangers et les expériences offrent vraiment une interaction et une approche plus passionnelle. Elles montrent en quoi l'instinct est un élément primordial chez les insectes les élevant à des spécificités, des ingéniosités et aussi des manquements.
Les guêpes architectes, reines de la physique et de la géométrie, les coléoptères enfouissant les dépouilles pour les manger, les efforts épuisants des balanins éléphants et de leur longue "trompe", les chemins des chenilles processionnaires du pin et des fourmis, le bousier et la cigale. J'aurais aimé encore plus, de ces anecdotes, de ces expériences, de ces partages... de la pédagogie, de la passion et beaucoup, beaucoup de curiosité.
Jean-Henri Fabre, les Enfants de l'été© Margaret J.ANDERSON et Marie LE GLATIN KEIS / A.barthélémy-Avignon
Les illustrations de Marie LE GLATIN KEIS sont présentes mais pas aussi souvent que j'aurais aimé, elles ne prennent qu'un détail et j'aurais été partante pour plus d'explication presque scientifique... elles ne sont que des illustrations du texte mais cela permet d'en faire un vrai livre pour enfants.
Jean-Henri Fabre, les Enfants de l'été© Margaret J.ANDERSON et Marie LE GLATIN KEIS / A.barthélémy-Avignon
Et dire que les japonais sont fascinés plus que nous par cet entomologiste... une curiosité à réapprendre... j'en parle un peu là à notre niveau.
Pour vous faire une idée des "Souvenirs entomologistes", c'est ici.

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