Quand Arlette Chabot ou Liliane Bettencourt sont détournées sur Twitter

Arlette Chabot Crédits : France 2 - Christophe Russeil - Agrandir A lors que des personnalités ont choisi d'ouvrir un compte Twitter pour communiquer ou dialoguer avec leurs fans, d'autres se retrouvent malgré elles sur le réseau social sans avoir rien demandé. En effet, surfant sur l'actualité, certains internautes créent des profils de gens connus pour mieux s'en moquer. A la clé, un buzz assuré.

Quand Liliane Bettencourt remercie les gitans...

Ainsi, le faux compte de Liliane Bettencourt, l'héritière de L'Oréal, a eu beaucoup de succès sur le web en pleine affaire Woerth/Bettencourt. L'auteur, inconnu, multiplie les traits d'humour sur l'affaire en elle-même... ou l'âge de la femme d'affaires.
« Je n'aime rien tant que prendre le café avec la brigade financière. Quel dommage que je n'entende pas leurs questions », « Toute seule chez moi, j'ai l'impression d'être dans "En Aparté" avec Pascale Clark. Sauf qu'elle ne dit rien », « Merci aux gitans et aux délinquants en général pour avoir étouffé une affaire d'Etat pourtant bien mal engagée », « Il n'y a pas une affaire Bettencourt, mais des affaires Bettencourt. Et elles sont florissantes, merci » sont quelques-uns des tweets que l'on peut lire sur ce compte.

... et qu'Arlette Chabot s'inspire de Geneviève de Fontenay

Mais depuis hier, Liliane pourrait bien se faire voler la vedette par Arlette. Après l'annonce de l'éviction d'Arlette Chabot de la direction de l'information de France 2, un faux compte a lui aussi été créé. Parmi les perles d'ores et déjà publiées, on retiendra « Maintenant que j'ai du temps, j'admire le travail de Laurent Romejko » ou « Je monte une chaîne de télé concurrente à France 2. (Geneviève de Fontenay monte bien un concours de miss concurrent à miss France) ».
Evidemment, Twitter n'a pas le monopole de ce genre de détournement satirique. De faux comptes Facebook sont aussi parfois lancés à l'image de celui du ministre Eric Woerth ou encore un autre profil imaginé pour... Jésus.
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