L’affiche de l’exposition montre une photo déjà célèbre, le « nu provençal », que Willy Ronis présente comme une photo de vacances (rustique) de l’été 1948 et que chacun, chacune de ceux qui la voient rapproche d’un peintre, Pierre Bonnard.
Ce nu nous attend dans la dernière salle de l’exposition de la Monnaie de Paris, avec d’autres photos d’amis, d’intimes. Une photo de grévistes aurait sans doute fait mauvais effet en ces temps où un président a osé prétendre que, lorsqu’il y a une grève en France, on ne la voit pas.

Et il ne manquait pas d’humour !
Les commentaires qu’il fait de ses prises de vue se limitent à des aspects techniques, factuels ; car c’est dans le regard du spectateur que se prolonge l’engagement du photographe.