La Belgique se sent menacée

L'avenir du Grand Prix de Belgique pourrait être encore une fois perturbé. Les organisateurs de l'évènement espèrent prolonger leur contrat qui s'achève en 2012 avec Bernie Ecclestone, le détenteur des droits de la compétition, mais redoutent la concurrence de nombreuses nouvelles destinations.

L'émergence de la Corée du Sud, de l'Inde, du retour des États-Unis en 2012 et de la probable arrivée de la Russie ou encore du Qatar et autres destinations "exotiques" dans le calendrier à court terme pourrait avoir raison de la tenue de certaines courses. Et tout aussi mythique qu'il soit, le circuit de Spa-Francorchamps ne résisterait pas aux roupies, dollars ou roubles, selon André Maes, le gérant de l'événement belge. D'ailleurs, même la France, un des pays fondateurs, n'est plus dans le calendrier : « Ce n'est pas un secret qu'il y a de nombreux candidats prêts à accueillir un Grand Prix de Formule 1. » déclare Maes. « Même la France a perdu le sien, nous devrons donc faire de notre mieux pour prolonger notre contrat le plus rapidement possible. »