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School of Seven Bells

Publié le 25 août 2010 par Lordsofrock @LORDS_OF_ROCK
Le principal problème de School of Seven Bells, c’est peut-être que sa chanteuse chante trop bien. Sa voix pure sans aspérité donne, à la première écoute, un aspect pop et mou au son du groupe. Si on ne prête pas l’oreille attentivement, ce simple obstacle donne envie de jeter immédiatement l’album. On pense même au Corrs. Si certains lecteurs, ne connaisse pas cet horrible groupe irlandais composé de trois sœurs (School of Seven Bells n’en compte que deux, des vraies jumelles) et un frère, sévissant sur la planète entre 1990 et 2005, qu’ils s’en réjouissent. Mais si on dépasse cet aspect trop lisse de la voix pour rentrer dans les chansons de ce DISCONNECT FROM DESIRE, on y découvre de nombreuses richesses et une intelligence certaine dans leur construction. L’influence shoegaze est forte notamment sur "Bye Bye Bye", qui débute par une intro au larsen des plus typiques du genre pour ensuite partir sur quelque chose de plus entrainant. Un tel mélange n’a plus rien d’étonnant depuis que le shoegaze est en plein retour de hype et que The Pain of Being Pure at Heart ont démontré qu’on pouvait encore faire des tubes shoegaze, encore plus tubesque que les originaux, en 2009. Mais contrairement à ces derniers, School of Seven Bells ne retiennent pas uniquement le côté mélodique pop de My Bloody Valentine, mais introduisent dans leur musique cette ambiance éthérée à coup de fuzz et de rythme électro saccadé. Trop beau pour être bo

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