genre: comédie
année: 1996
durée: 1h40
l'histoire: En Afrique, une chauve-souris sacrée a disparu. Cette disparition risque d'entraîner la guerre entre la tribu Wachati et des Wachatoo. Ace Ventura commence alors son enquête.
la critique de Eelsoliver:
A la base, le premier Ace Ventura n'avait rien de fabuleux. On pouvait donc légitimement se demander l'intérêt de réaliser une suite, signée Steve Oedekerk, un cinéaste connu pour l'autodérision. Certains se souviendront du pitoyable Kung-Pow.
Certes, le réalisateur est connu pour ne pas se prendre au sérieux mais son humour est définitivement loudingue et finalement pas drôle à force de jouer la carte de la démesure.
C'est le principal défaut de ce second volet, intitulé Ace Ventura en Afrique. On retrouve évidemment Jim Carrey aux commandes de cette nouvelle aventure.
Etant donné qu'il s'agit d'une suite, le but est donc d'en rajouter. Et dans cet exercice, Jim Carrey en fait des tonnes et combat des contrebandiers dans ce second opus.
A noter qu'Ace Ventura est un détecttive censé protéger les animaux. Or, on le verra clairement manger un zèbre en compagnie de quelques lions.
Ace Ventura en Afrique n'hésite donc pas à jouer également la carte de l'humour noir, souvent pour le pire par ailleurs tant cette comédie navrante frise l'excès.
Seul séquence amusante: lorsque Jim Carrey, prisonnier de son rhinocéros mécanique, sortira de l'anus de l'animal, certains touristes de passage croyant alors à une nouvelle naissance, pour le moins originale.
Sinon, c'est tout ? Oui, c'est tout !
Note: 03/20