Une prophétie a prédit que la reine Bavmorda sera détruite par Elora Danan, une petite fille qui a une marque sur le bras. Avant d'être tuée, la mère de l'enfant, prisonnière des geôles de la reine, demande à la sage-femme de s'enfuir pour sauver l'enfant. Celle-ci parvient à quitter le château, mais est rattrapée au bout d'un certain temps. Elle réussit in extremis à placer le bébé sur un radeau improvisé, qui sera trouvé par des petits Nelwyns...
Willow (1988, 2h06), film américain de Ron Howard avec Val Kilmer, Warwick Davis...
Après toute une décennie de Fantasy au cinéma, Willow fut accueilli par tous les amateurs du genre comme un événement. Enfin un film qui donne à une histoire
intéressante (même si assez banale pour de la Fantasy) un souffle épique, rarement vu au cinéma ! Bien sûr, tous les archétypes du genre sont présent : magiciens, guerriers, sorcières, dragons et autres trolls... Et en premier lieu des clichés de la Fantasy, l'élue qui sauvera le monde contre le méchant qui veut l'asservir. Car certes il s'agit-là d'un cliché de la fantasy littéraire, mais au cinéma cela se faisait plutôt rare à l'époque.Et même si par de nombreux aspects ce film a quelque peu vieilli (des effets visuels un peu datés...), il reste tout à fait regardable, même après l'adaptation du Seigneur des Anneaux de Peter Jackson (à noter qu'il s'agissait déjà des paysages de la Nouvelle-Zelande !). De part son humour qui fait mouche, les aventures qui nous sont proposées, les multiples références bibliques et mythologiques qui émaillent le film et que l'on se plait à retrouver, ce film reste à mon avis une référence. Et puis il y a le personnage de Willow, sympathique au possible de part son côté héroïque, servi par un Warwick Davis (qui poursuit sa carrière cinématographique dans des seconds rôles ; on l'aperçoit notamment dans Star Wars, épisode 1, Harry Potter, H2G2, où il jouait le rôle du robot dépressif...) en grande forme.
Bon, vous avez compris que j'adore ce film, alors j'arrête tout de suite la dithyrambe ! Ma fille aussi a adoré, mais elle a tout de même été très impressionnée par certaines scènes.
note :
A.C. de Haenne