genre: fantastique
année: 1953
durée: 1h20
l'histoire: Quelque part en Arctique, une abse secrète est installée afin de réaliser des essais nucléaires. Un des explosions va réveiller un gigantesque saurien. Le monstre semble invincible et détruit tout sur son passage. L'armée ne parvient pas à le stopper.
la critique de Eelsoliver:
Un monstre de l'Ere Secondaire fait son apparition en Arctique et ne tarde pas à faire apparition du côté des côtes new-yorkaises... Tel est le speech naïf de ce film fantastique particulièrement soigné et signé Eugène Lourié en 1953. Il faut dire que le cinéaste est un petit malin puisqu'il fait appel à l'une des grandes figures des effets spéciaux, j'ai nommé Ray Harryhausen.
Harryhausen est donc le responsable du dinosaure de service, assez impressionnant par ailleurs, en sachant que le film montre la créature dès les premières minutes de bobine.
Le Monstre des temps perdus, en anglais, The Beast from 20 000 Fathoms, est donc un film fantastique très sympathique.
Mais c'est aussi un long-métrage assez surprenant puisque le réalisateur n'hésite pas à sacrifier quelques héros importants, décimés par le monstre de service.
La créature dévorera d'autres pauvres victimes lorsqu'elle s'attaquera à la ville de New-York. Ce qui donnera lieu à une petite séquence d'anthologie.
Les policiers et bientôt l'armée sont sur les rangs mais rien ne semble pouvoir stopper le dinosaure vorace et assoiffé de chair humaine. Les balles et les bombes sont sans effet sur la créature.
La situation devient extrêmement grave et urgente. Bien sûr, tout cela rappelle évidemment King Kong mais le monstre des temps perdus possède sa propre identité et son propre souffle épique.
C'est vraiment un bon film fantastique, presque trop court malgré un genre qui reste souvent assez limité...
Note: 15/20