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RSA jeunes - de l'assistanat en général, des plus modestes aux plus riches, Mme Bettencourt hyper-assistée

Publié le 02 septembre 2010 par Jcgrellety

Un certain discours superficiel sur "la crise" la fait dépendre de la catastrophe-domino des subprimes aux Etats-Unis. C'est oublier qu'un pays comme la France était dans une croissance tellement faible que les destructions d'emplois dépassaient les créations d'emplois, depuis plusieurs années. Sur "le chômage" on sait que les dirigeants de l'Etat pratiquent, par la bureaucratie de Pole Emploi, l'INSEE, un mensonge d'Etat permanent, en ne s'intéressant qu'aux "chiffres du chômage", en fait, un seul, celui de la catégorie 1. Mais comme le diable se cache dans les détails, celles et ceux qui regardent de près ne se font pas prendre par l'arnaque idéologico-bureaucratique. Les jeunes citoyens, de 16 à 25 ans, connaissent les pires difficultés. Malgré leur dynamisme et leur intelligence, les employeurs les boudent, au profit de celles et ceux qui ont de l'expérience, sachant qu'ils ne peuvent en avoir s'ils ne commencent pas à travailler un jour (sans compter que cette attitude exprime un profond  mépris à l'égard des formateurs scolaires). Et ils n'ont droit à rien, ou presque. Désormais, des médias malhonnêtes annoncent que les jeunes pourront profiter du RSA. En fait, les conditions sont telles que ce sont même celles et ceux qui auront eu la chance de travailler les deux dernières années sur les trois qui pourront y prétendre. La majorité anti-assistanat accepte d'octroyer des miettes. Mais pourquoi une telle négation idéologique de l'assistanat au profit du travail ? ! Qu'est-ce que l'assistanat ? C'est le fait d'être aidé quand une personne n'a pas tous les moyens pour survivre, vivre. Dans une partie importante de la vie humaine, l'assistanat est totale (et malheureusement, tant d'enfants en manquent et sont dans une situation terrible). Dans la vie adulte, sociale et économique, l'assistanat se prolonge par des services que chacun ne peut se donner à lui-même et dont il a absolument besoin (médecine, biens nécessaires). Mais il y a plus : les plus riches sont des hyper-assistés, comme Madame Bettencourt (et dans son cas, elle est très entourée, apparemment, même trop !). Nul ne songe à le leur reprocher, mais les politiques qui défendent le plus leur enrichissement permanent et énorme, les néo ou ultra-libéraux, n'hésitent pas à mettre en cause en général "l'assistanat", c'est-à-dire les aides dont les plus modestes peuvent profiter. Or, en France, nous l'avons dit, la vie d'une partie non négligeable de la jeunesse est difficile, très difficile, très loin de cet "assistanat" auquel pourtant ils ont légitimement droit, puisque, dans notre monde devenue entièrement économie, tout se paye. Un programme politique de gauche pour 2012 doit prendre en compte ces faits et y répondre par des mesures qui permettent à cette jeunesse de vivre et non de survivre.


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