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Emilie Lepers, Derrière les murs de pierre, tome 1

Par Grazyel

couv-dlmdp-g.jpg Résumé : Hiroki Kansas, jeune métis nippo-russe de 16 ans vivant en Louisiane, vient d'être jugé coupable de meurtre. Du fait de son jeune âge et du passé violent de sa victime, le jury le condamne à seulement quatre années d'internement dans un établissement de redressement pour garçon, l'Institut Warens. Bien que décidé à limiter tout contact avec les autres pensionnaires, afin d'éviter les ennuis, Hiroki va très vite croiser le chemin de Maximilien Crow, un adolescent énigmatique. Dans ce lieu confiné, plus dangereux qu'il n'y parait, leur relation n'aura de cesse d'évoluer au cours des épreuves qu'ils devront surmonter. (tome 1/2)

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Le Boy’s Love est mon ami, le Boy’s Love ainsi que les grandioses Editions Muffins que je soutiens depuis longtemps sans avoir eu l’occasion d’acheter les livres par Internet. Il a fallu attendre la Japan Expo de cette année pour que je puisse prendre le premier volume de DLMDP (avec une petite signature en plus *_* merci encore) et j‘espère motiver ma mère pour commander la suite et d‘autres romans.
Pour commencer, je dirais que j’ai aimé, même plus, j’ai dévoré et adoré ce premier volume de Derrière les murs de pierre. Je me souviens encore de sa publication en fiction sur le web, je n’avais pas pu la terminer parce que lire sur un écran me fatigue et me donne un mal de tête épouvantable (d’ailleurs, reprenons ce slogan tous ensemble : « Non à la littérature électronique !! Non à la littérature électronique !!), donc, cette publication en livre - sublime - m’a facilité la lecture et m’a permis de véritablement me jeter dans l’histoire de Max et Hiroki. En plus, on y trouve des illustrations qui sont vraiment magnifiques.
Je vais commencer tout de suite par l’unique point « négatif » que j’ai : j’ai trouvé que l’écriture n’était pas comme on la trouvait dans les romans, il manquait un je-ne-sais-quoi d’habituel. Le style était beaucoup plus encré dans la fiction, mais n’était pas mauvais non plus (bien au contraire). Après, je considère que l’écriture de fictions est un genre littéraire à part entière dans le nouveau monde de la publication. Moi-même, je suppose que mon style entre beaucoup plus dans ce genre que dans celui du roman pro et carré.
Maintenant que j’ai développé ce petit point, je passe au reste :
Tout d’abord, l’histoire en générale : Elle est vraiment bien trouvée, peu commune et avance à un rythme agréable, ni trop rapide, ni trop lent, juste suffisant pour donner envie de connaître la suite et poursuivre le roman en oubliant de vivre à côté.
Ensuite, les personnages sont immédiatement attachants, on les découvre peu à peu et la rencontre, ainsi que l’avancée de la relation, des deux héros se font avec une lenteur qui ne peut que rendre folle les fans de Boy’s Love (forcément, on a le droit à une frustration presque sadique à certains moments… C’est là qu’on reconnait les auteurs de fictions, ils savent ce que veulent les lectrices et comment les torturer jusqu’à ce qu’elles saignent du nez !!). Hiroki semble si fort au début du roman, on s’attends à un héros froid, méprisant, difficilement abordable et puis, le retournement de situation nous montre clairement que la véritable force du duo que forme Hiroki et Maximilien réside en ce-dernier. Il n’y a ni uke, ni seme, juste une relation d’égalité entre les personnages, d’égalité et de respect mutuel malgré quelques malentendus à certains moments. Ils sont humains.
Bref, je dirais que pour un premier roman que je lis chez les Editions Muffins, et bien, je n’ai aucun regret, j’en redemande même, j’en implore même plus ! Je l’ai terminé début juillet et aujourd’hui encore, je continue de le feuilleter, de me replonger dans cet univers qu’a su créer Emilie Lepers avec une passion carrément évidente. On se laisse prendre au jeu, on se laisse guider par les personnages en toute confiance. On souffre pour eux, on hait pour eux, et on aime, juste comme eux. Le rapport qu’ils entretiennent est magnifique, c’est une leçon d’amitié, d’amour, de réalité. Bref, je suis fan !
Merci aux Editions Muffins, et si vous passez par ici un jour, sachez que je vous encourage de tout cœur et que votre stand à la Japan Expo était très avenant ! =) Belle réussite d’après moi ! Je reviendrai sans hésiter l’an prochain !

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