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Expendables, critique

Publié le 03 septembre 2010 par Fredp @FredMyscreens

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En plein revival 80’s, Stallone a rassemblé le plus gros casting de films d’action du cinéma. The Expendables aurait été sympatoche … si s’était effectivement tourné dans les années 80 !

Expendables, critique
Stallone, Statham, Li, Lundgren, Rourke et bien d’autre stars des vidéoclubs se sont donnés rendez-vous chez Stallone pour faire vibre notre fibre de fans de films d’action des 80’s. Côté casting, si il manque Van Damme (un scénario pas assez bien ?), Chuck Norris (parce qu’il les aurait tous éclaté ?) et Steven Seagle (plus préoccupé par jouer de la Machete), il y a donc de quoi prendre bien son pied avec des scènes de bastons que l’on attendait depuis un bout de temps pour savoir qui a la plus grosse … musculature.

Inutile de chercher un scénario, on va juste mixer un peu ce qu’on faisait à l’époque. Une équipe de mercenaires qui va aller cogner un méchant dictateur sur une île remplie de gardes latinos à dézinguer. Au milieu on glisse une jeune caution féminine pour donner un enjeu au vieux Sly et on laisse tourner la camera pour montrer de la baston, des explosions, de la baston et encore des explosions. 

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Bon, sur le papier, c’est sympa et on sait à quoi s’attendre, mais le problème, c’est qu’un film comme ça, c’était bien dans les années 80, avec la nostalgie qu’on aurait en le regardant aujourd’hui. Le faire de nos jours, c’est simplement ridicule, surtout quand c’est filmé avec des pieds.

Oui, filmé avec des pieds car Stallone n’apporte aucune lisibilité à ses scènes de baston et n’arrive même pas à mettre en valeur ses personnages qui sont pourtant bien chevronnés. Tous les combats font donc très brouillon et sont même entachés

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par des effets de sang numériques bien trop voyants.

Côté casting, ce si précieux argument marketing, on ne voit pas trop bien à quoi servent les acteurs, car hormis Stallone et Statham, aucun n’a vraiment de présence et de scène pour mettre en avant son personnage (seuls Lundgren et Li on un bon face à face). On retiendra néanmoins Eric Roberts, une fois de plus parfait en salaud de service (je ne comprends d’ailleurs pas pourquoi il n’est pas en avant sur les affiches). Mais la rencontre que l’on attendait le plus, c’était celle des trois monstres sacrés. LA scène entre Sly, Schwarzzie et Bruce Willis qui … dure 1 minute et encore, on n’a bien l’impression qu’ils n’ont pas tourné ensemble !

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Tout ça pour une petite blague sur les intention politiques d’Arnold … un gros pétard mouillé quoi. Assez frustrant donc.

Bon, allez, ne boudons pas trop notre plaisir tout de même car on ne s’ennuie pas une seconde devant cette association de gros bras qui sont juste là pour faire péter l’écran et c’est bien ce qu’on leur demande.


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