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Pink Screens festival Gay et Lesbien de Bruxelles!!!

Par Michcine
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Audacieux et subversif, le

Pink Screens Film Festival  qui aura lieu du 21 au 30 àctobre prochain au cinma Nova, est le seul festival de cinéma en Belgique qui aborde, de manière plurielle et non manichéenne, les questions de genres et de sexualités avec franchise, humour et curiosité. Organisé par l'asbl Genres d'à côté, le Pink Screens Film Festival envisage les théories et thématiquesqueer avec un regard cinéphile et qui se veut explorateur de cinématographies originales et sans tabous.

Outre les focus permettant de (re)découvrir le travail de Barbara Hammer et de Daniel Schmid, respectivement en collaboration avec Bozar et la Cinematek, une projection du film espagnol Arrebato de Ivan Zuleta sera organisée avec le soutien de l'Institut Cervantes.

CONTRACORRIENTE, Javier Fuentes-Leon, PE, 100 min, Première

Au Pérou, dans un petit port de pêche où les traditions marquent encore profondément les mentalités, Miguel, marié et bientôt père est aussi amoureux de Santiago, artiste peintre méprisé de la communauté villageoise parce que homosexuel. Suite à un accident, Santiago disparaît aux yeux de tous sauf à ceux de Miguel, ce qui pourrait leur permettre de vivre pleinement leur passion… Cette histoire « hantée » mais ancrée dans sa réalité quotidienne donne un film lumineux, sensuel et bouleversant.

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THE SECRET DIARIES OF MISS ANNE LISTER, James Kent, UK, 80 min, Inédit

Ce très beau film de fiction nous livre l’histoire incroyable mais bien réelle, de Anne Lister, héroïne audacieuse et passionnée du 18 è siècle, qui va affoler la campagne anglaise, en vivant sa vie de lesbienne au grand jour. De conquête en conquête, Anne Lister tient un journal secret codé ou elle relate notamment ses ébats amoureux dans une contemporanéité étonnante. Que dire de plus ? Voici la première lesbienne moderne !

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DIRTY DIARIES, Mie Engeberg, SE, 2009, 96 min, Inédit

Qu'est ce que le « porno féministe » ? Est-il possible de réaliser des films pornographiques féministes ? Quelles formes prendraient-ils ? Cela amènerait-il à représenter la sexualité féminine autrement, en filmant différemment les corps, le sexe, le désir, le plaisir ? Douze réalisatrices se sont essayées à répondre à ces questions, à travers douze courts métrages. Pas de définition enfermante au départ, ni de réponse monolythique au final, mais douze illustrations différentes qui sont autant de propositions de réponse.

EDIE AND THEA, A VERY LONG ENGAGEMENT, Susan Muska et Greta Olafsdottir, USA, 2009, 67 min, Inédit

Tout sur Edie et Théa, deux femmes qui n'ont jamais arrêté de faire l'amour: leur rencontre dans les 60's, leurs voyages, leur histoire de 50 ans, avec en arrière plan la lutte pour les droits civils aux Etats-Unis. Le presque conte de fées des Pink Screens, qui pourrait bien vous arracher une larme et qui donne l'envie d'être vieille, amoureuse, et surtout, de porter une robe à la Jackie Kennedy.

L.A.ZOMBIES, Bruce LaBruce, USA/DE, 2010, 63 min, Inédit Film refusé par la commission de censure d''Australie. On peut donc s'attendre à quelque chose d'assez dérangeant!!!

Au pays des zombies, Bruce La Bruce est roi. Après « Otto », le cinéaste culte enfonce encore plus loin sa caméra dans de jolies tripes sanguinolentes. Toujours sentimental, il fait de la porn-star François Sagat un zombie qui réveille les cadavres sexy en les baisant par là où ils ont trouvé la mort : sexualité inédite et outrageuse. C'est beau, joyeusement foutraque, émouvant et excitant. La musique est superbe. L'apparition sensuelle de Tony Ward (« Hustler White » & Madonna), est la cerise sur ce surprenant festin anthropophage.

LA BOCCADEL LUPO, Pietra Marcello, IT, 2010, 75 min, Inédit

« Enzo, c’est la douceur d’un enfant dans le corps d’un géant » dit Mary, transsexuelle, amoureuse d'Enzo, mafioso, rencontré en prison alors qu’il y purgeait 24 ans. Si leur histoire est le motif principal du film, c’est par des chemins détournés que le cinéaste nous y amène et il nous faut un certain temps pour authentifier le lieu, l’époque et les personnages. Les images du passé et du présent, du couple et de la ville de Gênes se croisent, se chevauchent et finalement se rejoignent pour former un petit chef d’œuvre de grâce et de beauté.

RIOT ACTS, FLAUTING GENDER DEVIANCE IN MUSIC PERFORMANCE, Madsen Minax, USA, 2009, 76 min, Inédit

Riot Acts nous entraine à la rencontre d'artistes trans de la scène rock nord-américaine. Ce voyage, parsemé de découvertes musicales, croise les témoignages sur cette double expérience, à la fois identitaire et musicale. Il fait jaillir des sujets tels que l'influence de l'identité sur l'écriture, le rapport à la voix et à ses éventuels changements dus aux hormones, la manière de se présenter sur scène dans une société où les corps et identités sont indéniablement politiques, et offre une approche originale et riche de la transidentité.

HOWL, Rob Epstein et Jeffrey Friedman, USA, 2010, 90 min, Première

« Howl » est le poème qui mena Allen Ginsberg, homosexuel et auteur phare de la Beat Generation, au tribunal pour obscénité. En trois parties qui se chevauchent et s’entrechoquent, les réalisateurs brassent les instants du procès, la lecture passionnée de ce poème subversif par l’auteur lui-même ainsi que l’évocation du grand amour de sa vie. Le tout porté par une mise en scène libre et audacieuse, zébrée d'animations fulgurantes et magnifiée par l'interprétation incandescente de James Franco.

ARREBATO, Ivan Zulueta, ES, 1980, 105 min

Une actrice héroïnomane, un réalisateur et son ami muni d'une camera forment un trio étrange et halluciné et la recherche de l'œuvre ultime. Jusqu' où iront-ils? Avec Cecilia Roth, Eusebio Poncela, et parait-il, Almodovar, qui double une des actrices, ce film perdu, culte et entouré de légendes, signé par le réalisateur maudit de la Movida, fait preuve d'une fascination sans bornes pour un cinéma total et envoutant, et reste l'un des films les plus marquants de la jeune Espagne post franquiste.

DANIEL SCHMID, LE CHAT QUI PENSE, Pascal Hofmann et Benny Jaberg, CH, 2009, 83 min, Première

Ce documentaire sur Daniel Schmid, réalisateur et ami de R.W Fassbinder et de W.Schroeter, nous replonge dans l’effervescence créatrice du début des années 70 en Allemagne. Grâce à de nombreuses séquences extraites de ses films, en sa compagnie ou en celle de nombreux collaborateurs (Ingrid Caven, Bulle Ogier….), nous effectuons un magnifique voyage cinématographique dans la vie et les œuvres d’un des artistes les plus originaux que nous ait donné la Suisse.

Le site du Festival :www.pinkscreens.org


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