The Green Slime/ Bataille au-delà des Etoiles

genre: horreur, science fiction
année: 1968
durée: 1h15

l'histoire: Le chef de la station spatiale Gamma 3 est chargé de détruire un astéroïde qui menace d'entrer en collision avec la Terre. La mission est réussie, mais l'un des hommes rapporte une curieuse substance qui se nourrit d'électricité, menaçant la vie dans la station.

la critique de Eelsoliver:

Pour ceux qui suivent régulièrement ce blog, ils ont déjà entendu parler de The Green Slime, connu également sous le nom de Bataille au-delà des Etoiles, puisque notre ami Winslow Leach avait déjà évoqué ce nanar qui hésite entre science fiction et horreur, dans la catégorie top film.
Je dois l'avouer, cette série B sans prétention, qui a probablement influencé le premier Alien, a attiré ma curiosité... Et je dois dire que je n'ai pas été déçu !

Après une mission délicate qui consiste à détruire un astéroïde dangereux pour la Terre, un vaisseau spatial doit affronter un ennemi encore plus dangereux.
Cet intrus a la forme d'une substance verte qui se propage et se multiplie à une vitesse exponentielle au contact de l'électricité.
Cette mystérieuse substance se transforme alors en une sorte de cyclope sur deux pattes et munie de tentacules.

Mais attention, ces créatures pour le moins bizarroïdes n'ont rien d'amicales puisqu'elles s'attaquent rapidement aux passagers de la station.
A partir de là, The Green Slime prend toute sa dimension nanardeuse puisqe le réalisateur, un certain Kinji Fakasaku, ne lésine pas sur les apparitions (toujours hilarantes) des monstres qui poussent des cris stridents et risibles.

Pour le reste, malgré de nombreux défauts (effets spéciaux vieillots, acteurs franchement mauvais et ambiance kitsch), Bataille au-delà des Etoiles reste un nanar sympathique.
Premièrement, on ne s'ennuie jamais ! Ensuite, The Green Slime est le résultat de cette peur typique très présente dans les années 50 jusqu'à la fin des années 60: cette angoisse profonde d'une forme intelligente et hostile dans l'espace.

Note: 05/20
Note nanardeuse: 15/20