De nouvelles synthèses sur l'un des plus fascinants dieu celtique, le dieu-cerf Cernunnos, viennent profondément renouveler la question.
Connu par le relief du célèbre chaudron de Gundestrup (Danemark), par le pilier des Nautes (Paris) ainsi que par de nombreuses autres sculptures d'époque gauloise ou gallo-romaine [1], le dieu cornu, portant le torque des guerriers et des héros, n'est que rarement mentionné dans les inscriptions ; il a cependant laissé dans la culture française des traces que l'érudition met peu à peu en évidence (Saint Cornély, le Carnaval, la symbolique royale du cerf-volant, par exemple). Pour une présentation générale de la question, sérieuse et bien documentée, se reporter à l'article en ligne de Thierry Jolif, qui propose de voir en Cernunnos une expression particulière du dieu que les Gaulois assimilèrent à Mercure.
[1] L'une des plus belles est sans doute le haut-relief du musée archéologique de Reims, dont on trouvera des photos et un commentaire ici.