Magazine Cinéma

Un homme d'exception

Par Silice
Un homme d'exception
Russell Crowe, apparaissant un an auparavant dans le film assez musclé qu'est Gladiateur, change totalement de registre devant la caméra de Ron Howard pour Un homme d'exception (A Beautiful Mind). Ici, il incarne un génie, ni plus ni moins, un génie mais un homme étrange, qui ne réfléchit pas comme vous et moi tout en restant un -minimum- sociale. On le voit étudier, devenir bon, très très bon et même devenir dans une ascension qui nous fait plaisir avant de nous balancer dans un univers bien différent, celui des services secrets, de la guerre froide et donc de la lutte contre les russes.
La tension monte, autant dans la réalisation, dans le jeu des acteurs que dans l'histoire. Une sorte de paranoïa se forme dans l'esprit de ce génie.Un homme d'exception est sans doute ce genre de film assez forts qui peuvent rester dans les esprits et devenir de véritables références cinématographiques alors qu'il ne sera jamais aussi original qu'un Tarantino ou qu'un Nolan, le film pourra même apparaitre comme longuet mais l'histoire est là.Jouant avec la folie, la paranoïa, le génie, le fait que cet homme a bel et bien exister et le jeu impeccables de ses trois-quatre acteurs principaux, Ron Howard se débrouillerait presque bien avec tout ce qu'il a (même si je l'ai toujours préféré en acteur, Happy Days ftw !)Si le film arrive bien à captiver, c'est en parti grâce au scénario d'Akiva Goldsman (à qui l'on doit celui de La recrue, I Robot, Mémoires d'une Geisha mais aussi le moins bon Batman et Robin) et comme dans certains des autres films qu'il a scénarisé, le film serait presque trop long, bien qu'on n'arrive pas à le lâcher, tout en restant bien écrit et très intelligent.Un homme d'exceptionBon et le second point fort du film et non le moindre, c'est le casting, comme j'ai pu le mentionné plus haut, qui fait des merveilles, Russell Crowe est bon d'un bout à l'autre du film, la magnifique Jennifer Connely est sans défaut aussi. Sans doute le meilleur pour la fin : Ed Harris, toujours aussi flippant, aussi froid et excellent.Tout ça forme un film qui se voit sans tiquer, on passe un bon moment. J'aurais seulement apprécié ressentir la même peur que le personnage principal au lieu de rester totalement passive, allongée devant la télé, ce sera mon seul bémol.
14/20Silice

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Silice 12 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines