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Moi, Moche et Méchant

Publié le 10 septembre 2010 par Flow

 

 

Moi, Moche et Méchant.

(réalisé par Chris Renaud et Pierre Coffin)

 

Les belles et la bête.

 

Ce film d'animation est ce que l'on pourrait appeler, sans concessions, un produit standard, ni bon, ni mauvais. Si on passe outre la traduction française du titre, plus qu'aléatoire, on se retrouve face à un divertissement familial plein de bons sentiments, sans être trop mièvre, à consommer le dimanche.

 

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L'histoire est simple, Gru a l'ambition de devenir le plus grand méchant du monde. Pour ce faire, il n'hésite pas à piétiner les autres et à contourner les lois. Seulement, un méchant plus méchant apparaît et vole une pyramide. Vector, c'est son nom, devient numéro 1 et notre (anti)-héros est obligé de mettre en place un plan terrifiant: voler la lune!

 

(In)tolérable cruauté.

Gru est donc un génie du mal, un authentique salop qui prend plaisir à écraser les autres. Dans ce contexte, la cruauté a donc une place de choix. Que ce soit le héros où les autres personnages (la directrice de l'orphelinat), ils s'adonnent tous au mal gratuitement. On pourrait juger cette dernière intolérable pour un jeune public mais elle est traitée sur le ton de l'humour et tout de suite désamorcée. Rien à craindre donc pour les petites têtes blondes.

 

Le monde de Gru.

Sa méchanceté n'est pas au centre du film. En effet, on comprend très vite que celle-ci n'est qu'une couverture pour se protéger du monde et qu'il est en fait un homme au cœur tendre. C'est l'adoption des trois petites filles qui lui fera s'en rendre compte, alors que des flashbacks nous expliquent comment le désintérêt de sa mère l'a rendu comme il est. Au final le film, très conventionnel, le fait passer de freak à papa poule, dans une avalanche de bons sentiments, sans être trop mièvre.

 

Humour jaune.

Alors que reste t'il? Une bonne dose d'humour, qui fait (en général) mouche. Et ce dernier est porté par "l'armée" de Gru, des gellules jaunes, clones des lapins crétins d'Ubisoft, une bande de bras cassés, parlant leur propre dialecte et faisant systématiquement n'importe quoi. Au final, l'humour sauve le film, le désamorce en quelque sorte. Car sans lui, il ne serait qu'une bluette de plus. Le ton moqueur lui donne du crédit (scène de flashbacks). Ainsi, on passe un bon moment en famille et c'est déjà pas si mal.

 

 

Au final, ce Moi Moche et Méchant ne révolutionne pas le genre et n'en avait de toute façon pas l'ambition. Il offre le portrait d'un homme qui se réconcilie avec la vie en adoptant trois jeunes filles, avec tout les bons sentiments que cela importe, mais le tout traité de manière humoristique.

 

 

 

Les+ :

- L'armée de gellules.

- Ton.

 

 

Les- :

- 3D assez inutile.

- Conventionnel.

Note:

2

 


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