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Protéger et Servir

Publié le 14 septembre 2010 par Mg

Dans la grande lignée des films très cons à la française, Protéger & Servir devrait recevoir la Palme de l’inattendu. Non pas qu’on ne croit pas en ces valeurs du BO que sont Kad et Clovis Cornillac (même si le film s’est planté), mais force est d’avouer que le film… est drôle. Ah oui, c’est une comédie, mais quand même.

Voilà donc Kad (sans O, toujours) et Clovis propulsés flics les plus cons de France. De vrais idiots, entortillés dans des rôles écrits sur mesure pour une compétition de niveau internationale dans l’échelle des tarés. Frères de sang, orphelins de naissance élevés au même orphelinat (religieux), l’un a fondé une famille et joue du clavier électronique pour sa parade Olalléluia, l’autre se prend pour le fils d’un couple d’asiatique et fait de la récupération grande échelle tout en essayant de tomber amoureux en évitant les boudins qui sont sur sa route. De la grande compétition! Les personnages à eux seuls remplissent l’écran, l’histoire, le film. Évidemment, à l’instar d’un François Pignon de la grande époque (qui passerait ici pour un énarque), ils vont tranquillement suivre les rebondissements de l’histoire pour arriver au bon endroit au bon moment sans vraiment le faire exprès… ni savoir ce qu’il se passe, finalement.

Dans tout ça, la galerie de seconds rôles est fameuse, d’une Carole Bouquet qui tient à démontrer qu’elle a de l’humour, un François Damiens toujours cantonné au mini rôle mais toujours digne d’intérêt, Jonathan Lambert, Lionel Abelanski, Vincent Moscato, Jean-Luc Couchard… Oui, bon, peut être a t-on l’impression d’être coincé entre un épisode de Pamela Rose, Dikkenek et les sketchs de Canal+, mais voilà un des films les plus drôles depuis Dikkenek (donc) et la saga OSS 117. Le con fait rire, mais ici ils sont deux, et sont très très (très très) crétins. Le tandem fonctionne à merveille, le scénario n’est qu’une succession de dominos qui se tombent dessus sans réelle compréhension ni intérêt, l’important est d’avancer. On en redemanderait presque. Et c’est vrai que le format permettrait de continuer les aventures de ces deux énergumènes idiots mais tellement… français finalement.


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