Aujourd'hui encore, les jeunes générations de Camerounais ignorent tout ou presque de Ruben Um Nyobè, cet homme pour qui «l'indépendance et la réunification du Cameroun passaient avant sa propre vie». Un homme qui a été «abattu comme une bête sauvage», selon les propres termes d'Ahmadou Ahidjo.Profanée, défigurée et ensevelie sous plusieurs mètres cubes de béton, la dépouille du «Mpodol» n'a toujours pas trouvé la paix. En attendant que l'Etat du Cameroun lui organise les obsèques nationales
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