The Beast with a Million Eyes

genre: science fiction
année: 1955
durée: 1h20

l'histoire: Un alien atterrit dans une contrée désertique et affecte par télépathie le cerveau des animaux domestiques en les rendant féroces envers les êtres humains. Les habitants des alentours sont attaqués par ces bêtes incontrôlables. La famille Kelly est confrontée à cet extraterrestre hostile qui veut ramener sur sa planète la seule jeune femme de la région.

la critique de Eelsoliver:

On ne cessera de le dire: Ed Wood est loin d'être le plus mauvais réalisateur de tous les temps ! Pour s'en rendre compte, il suffit de regarder toutes les ignominies de science fiction sorties dans les années 50. The Beast with a million eyes, réalisé par David Karamarsky en 1955, est de ceux-là !
D'ailleurs, derrière la conception de la créature moisie et franchement risible, on retrouve ce bon vieux Paul Blaisell.

Rappelons que ce dernier avait la réputation de pouvoir créer un costume en une nuit... On n'en doute absolument pas ! D'autant plus que le monstre de The Beast with a million eyes est loin de ressembler à celui que l'on peut voir sur l'affiche.
D'ailleurs, la créature abominable n'apparaît que dans les dernières minutes du film.

David Karamarsky a au moins l'intelligence de ne pas dévoiler la tronche risible et ridicule du monstre de service. Pour le reste, the beast with a million eyes a tout du navet.
C'est vraiment un film de science fiction très ennuyeux à regarder. Ici, pas grand chose à sauver... Un extraterrestre hostile sévit dans une région isolée.

Ce dernier est capable de contrôler les animaux par télépathie. Très vite, certaines bêtes deviennent féroces et s'attaquent aux humains de la région: chiens psychopathes, oiseaux meurtriers et même un cas de vache folle avant l'heure ! Fallait oser...
En un sens, the Beast with a million eyes est drôle, mais toujours de façon involontaire. Toutefois, pas grand chose de sympathique si ce n'est l'apparition de la créature (encore une fois, à la toute fin du film) qui ne ressemble stritement à rien !

Note: 03/20