genre: horreur (interdit aux - 12 ans)
année: 2009
durée: 1h30
l'histoire: Une bande de potes passe son temps à traîner dans les rues d'Angleterre au péril de leur vie de couple. Alors qu'ils partent en week-end dans un village de campagne, ils reçoivent un accueil qu'ils étaient loin d'imaginer. La gente féminine est devenue une horde de zombies assoiffés de vengeance sur les hommes.
la critique de Eelsoliver:
Il faut bien le reconnaître: le genre zombie semble avoir épuisé tous les filons possibles. Entre Shaun of the Dead qui joue la carte de la parodie, l'affreux Zombie Wars qui exploite des morts-vivants devenus civilisés, George Romero qui en profite pour dénoncer les travers de notre société, les créatures assoiffées de chair humaine continuent d'inspirer le cinéma horrifique.
Doghouse, réalisé par Jack West en 2009, se distingue du lot en utilisant un autre concept.
Ici, la contamination concerne uniquement des femmes en manque de mâles qu'elles massacrent et dévorent dans une petite communauté anglaise.
Ces messieurs sont donc priés de passer leur chemin... Sauf que quelques potes sont pris au piège et qu'ils doivent faire face à une nouvelle race de zombies, les créatures ayant plusieurs phases de mutation.
Jack West semble avoir une réserve d'idées inépuisables, plus ou moins bien exploitées dans cette série B horrifique, plutôt sympathique dans l'ensemble, mais également limitée.
En effet, malgré de bonnes intentions et quelques séquences franchement efficaces, Doghouse est aussi un film profondément macho.
Les femmes ne sont vues que comme des animaux sauvages, incapables de surmonter leurs instincts les plus sauvages et les plus meurtriers.
Je ne parle même pas des réflexions bêtes et méchantes des protagonistes masculins. Certes, il faut probablement regarder Doghouse au second degré.
Mais le fond du film est tout de même assez méprisant et il est donc difficile de défendre le propos de Doghouse. Pour le reste, cette série B délivre largement la marchandise.
Après, ce film d'horreur à l'humour souvent graveleux est tout de même assez limité...
Note: 11/20