Exorcism The Possession of Gail Bowers

Genre: épouvante (interdit aux - 12 ans)
année: 2006
durée: 1h30

l'histoire: Le père Thomas Bates est appelé à la rescousse pour exorciser Gail Bowers qui semble être possédée par des forces démoniaques. Pour les parents de Gail, c'est le dernier espoir suite à l'échec de la science médicale.

la critique de Eelsoliver:

On ne cessera jamais de le dire et de le répéter: L'Exorciste de William Friedkin a largement marqué les esprits et continue d'influencer bon nombre de cinéastes.
C'est le cas de Leight Scott, réalisateur de Exorcism The Possession of Gail Bowers, sorti en 2006 dans l'anonymat. Pourvu qu'il le reste !

Le film de Leight Scott accumule tous les poncifs du genre sans jamais surprendre. Visiblement, le réalisateur a pour ambition de recréer la tension et l'angoisse (de tous les instants) du film de William Friedkin. Malheureusement, Exorcism the Possession of Gail Bowers est tâché de nombreux défauts. Le principal étant les différents protagonistes de cette histoire peu passionnante.

En effet, Gails Bowers est une jeune adulte. Sans que l'on comprenne vraiment pourquoi ni comment, elle est possédée par le démon. Evidemment, les symptômes se développeront lentement.
Dans un premier temps, ce sont juste quelques objets qui bougent. Mais une nuit, une force viendra prendre le contrôle de son corps.
A partir de là, on retrouve tous les éléments inhérents à ce genre de production: insultes, lit qui se soulève, hurlements, famille dépassée et la science médicale totalement impuissante.

Seul problème, la réalisation est bien trop détachée de son sujet pour parvenir à nous scotcher sur le cas étrange de cette jeune femme.
Ensuite, il y a bien sûr le prêtre exorciste de service, totalement ridicule par ailleurs, ce dernier se cachant derrière d'abominables lunettes noires.
On relèvera aussi quelques séquences redoutablement vulgaires, notamment lorsque Gail Bowers, sous l'emprise du démon, tentera de séduire son père...
Bref, pas grand chose à sauver de ce pétard mouillé.

Note: 05/20