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EN PASSANT : coucou et niouz santé

Par Geybuss

Hello la compagnie !

Me voici chez moi pour deux petites heures, le temps de lire mes mails et vos comm’, programmer quelques billets issus de mes lectures hospitalières et plus terre à terre ; faire tourner ma machine à laver.

Alors, quid de mon sevrage médicamenteux ? Pas comme je me l’imaginais, même si je savais ne pas signer pour quelques semaines au Club Med (bon, en même temps, logique quand on travaille chez le concurrent !) Je pensais galérer au début et aller de mieux en mieux… C’est plutôt le contraire.

Le médicament contre lequel je suis en croisade commence par un D et finit par un T. Son générique lui, commence par un P pour s’achever par un E… Je dirais que j’en suis au 3ème palier sur 4 de mon sevrage. Arrivée en clinique avec un par jour, ce qui est pourtant peu. Puis passage à ½ tous les jours, puis tous les deux jours et là, j’en suis à ½ tous les 3 jours. Le prochain palier sera l’arrêt complet, le terminus tout le monde descend. En attendant, cela fait une semaine que j’ai l’impression d’être à 5000 mètres d’altitude en route pour l’Everest… ou sur un bateau à voile sans voile et sans vent. Vertiges, nausées, tête dans un étau. Je marche doucement comme une petite vieille et bouge les yeux et la tête avec parcimonie pour éviter trop de vertiges. En marchant, je regarde le sol, ça bouge moins que le bout du couloir. Y’a des jours où lire longtemps me fait trop bouger les yeux…

Il s’avère en fait que le D…. T est dans sa catégorie le médicament qui provoque le plus d’addiction physique, dont les symptômes de sevrage sont les plus forts et dont le sevrage est le plus difficile. Et bien entendu, c’est sur celui là que je suis tombée alors qu’il en existe au moins une trentaine d’autres. D’ailleurs, pourquoi laisse-t-on cela sur le marché ? Alors, tous les 2 et maintenant 3 jours, j’attends ma demi dose en me disant, j’irai mieux pendant 3 heures… Et pourtant, je ne vous parle pas de drogue, d’héro ou de coke. Je vous parle d’une saloperie de médoc qui m’a été prescrit par un spécialiste, légalement, sous ordonnance, remboursée par la sécu, pour me soigner. Ce médoc m’a pourri la vie pendant que je le prenais et continue à me la pourrir encore. J’expie mais je n’ai rien fait, je vous le jure. Ne jurez pas thérèse ! En tout cas, comme le dis mon ami Nicolas Sirkis, « ca fait un mal de chien d’être bien. »

Et le moral me dirait vous ? Il est OK. Même si je rêve d’être chez moi, d’avoir ma connexion internet, de retourner bosser (pour compenser, je fais des blagues à mes collègues par téléphone et elles tombent dans le panneau, ce qui m’a distrait pour la journée !)… Mais comme je ne serai déjà pas capable de conduire ma voiture sans me prendre le premier arbre du parking… Heureusement il y a les livres… Malheureusement, je suis aussi en manque du « choco glacé sans arachides s’il vous plait du Mc Do ».  Deux semaines non stop de bouffe équilibrée, ça commence à faire beaucoup ! Je ne vais pas tarder à soudoyer quelqu’un pour cela. Et dimanche, si je suis en état, une amie m’emmènera au ciné.

EN PASSANT : coucou et niouz santé

Sinon, je pensais pouvoir effectuer se sevrage « vite fait bien fait », mais il faut bien accepter la réalité, je pense que je rempile pour au moins une 3ème semaine de clinique. Satané médoc !

En attendant, je vous embrasse bien fort, vous remercie pour votre fidélité, vos messages, vos textos, vos cartes (…) et le soin que vous portez à mon blog ! A bientôt.

Géraldine


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