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Sarkozy’s Battle – Roma Camps Are The Exception in Germany – SPIEGEL ONLINE International

Publié le 17 septembre 2010 par Bruno1964

« Le déjeuner s’est bien passé, pour ce qui est de la qualité des plats. » (Madame Merkel – 16/09)

Remarqué à l’instant, cet article, à lire (je ne vous le proposerais pas sinon…), de « SPIEGIEL ONLINE International », intitulé: « Sarkozy’s Battle – Roma Camps Are The Exception in Germany ».

-Ne pas manquer les 8 photos sélectionnées, ainsi que la carte européenne, de l’article-

Extraits choisis (évidemment, l’article entier est à lire):

1. « French President Nicolas Sarkozy claims Germany also wants to clear Roma encampments — a remark denied by German Chancellor Angela Merkel. Roma camps on the scale seen in France and Italy simply do not exist here. Still, many Sinti and Roma living here also face discrimination and deportation.

Traduc. « LePrésident français Nicolas Sarkozy déclare que l’Allemagne aussi  veut éliminer les camps de Roms. Une affirmation démentie totalement par la Chancelière allemande Angela Merkel. La question des ccmps de Roms, de l’ampleur que l’on peut vivre en France et en l’Italie, n’existe tout simplement pas ici. Encore mieux, la présence [en Allemagne] de nombreux Sinti (gens du voyage?) et Roms est due à des phénomènes de discrimination et à des actes de déportation.« 

2. « Thousands of Roma who come from Kosovo, have discovered what it means to be dependent on the state. They came to Germany in the 1990s as refuges from the civil war in their homeland. In April, the German government signed an agreement with the administration in Kosovo regarding the « return of persons liable for deportation. » This also affects other refugees. However it is the Roma that most concern refugee welfare organizations. They fear that the Roma minority in particular is threatened with discrimination and persecution in the former Yugoslavia. »

Traduc. « Des milliers de Roms venus du Kosovo se sont rendu compte de ce que cela signifiait de dépendre d’un Etat. Ils sont venus en Allemagne dans les années 1990 en qualité de réfugiés, en conséquence de la guerre civile dans leur propre pays. En avril [de cette année], le Gouvernement allemand a signé un accord avec l’administration légitime du Kosovo, pour le « retour des personne expulsées ». Cela concerne aussi d’autres expulsés. En tout état de cause, c’est la communauté Rom qui est la plus soutenue par les associations d’aide aux réfugiées. Elles craignent en effet que la communauté Rom soit particuliérement menacée par la discrimination et les persécutions dans les pays d’ex-Yougoslavie. »

Le Kosovo est loin de faire partie de la communauté européenne, contrairement à la Roumanie, par exemple.

Ces deux extraits montrent à quel point les « politiques » décidées par l’Allemagne et la France au sujet de la communauté Rom n’ont rien à voir.

Extrait de l’article Wikipedia sur le Kosovo:  » Le 17 février 2008, le parlement du Kosovo a proclamé unilatéralement l’indépendance du territoire. Ce n’était pas la première fois qu’une simple province autonome (et non une République fédérée d’un ancien État fédéral comme le sont la Slovénie, la Croatie, la Macédoine, la Bosnie, le Monténégro ou les anciennes républiques soviétiques) déclarait unilatéralement son indépendance : en 1991, le Tatarstan, la Tchéchénie, l’Akhazie, l’Ossétie du Sud, la Transnistrie et le Haut-Karabagh l’avaient déjà fait ; mais c’est la première fois qu’un certain nombre de nations (70 en 2010) reconnaissent cette indépendance : cet exemple a été suivi par la Russie qui, en 2008 a reconnu l’Abkhazie et l’Ossétie du Sud (mais non le Kossovo). En octobre 2008, suite à un vote à l’Assemblée générale des Nations Unies, la Serbie a saisi la Cour internationale de Justice pour qu’elle statue sur la légalité de la déclaration d’indépendance du Kosovo, ce qu’elle fait le 22 juillet 2010, en affirmant que celle-ci ne violait pas le droit international, qu’il était possible de déclarer son indépendance sans violer le droit international. En revanche, la CIJ ajoute qu’elle n’est « pas tenue par la question qui lui est posée de prendre parti sur le point de savoir si le droit international conférait au Kosovo un droit positif de déclarer unilatéralement son indépendance. La Cour n’est pas chargée de dire si le Kosovo a accédé à la qualité d’État », cette reconnaissance n’étant possible que par l’ONU. « 



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