Magazine Cinéma

The Crazies (2010)

Publié le 18 septembre 2010 par Olivier Walmacq

Crazies

genre: horreur (interdit aux - 12 ans)
année: 2010
durée: 1h40

l'histoire: Un virus transformant les gens en assassins, se répand dans la ville de Middle West. Un shérif tente de protéger les quelques personnes encore non infectées. Mais lorsque l'armée intervient, c'est pour mettre la ville en quarantaine et exécuter toute personne tentant de fuir.

la critique de Eelsoliver:

Jamais évident de s'attaquer à un remake d'une série B horrifique de qualité, la nuit des fous-vivants, surtout que l'original est tout de même signé George Romero.
A la base, malgré sa réputation, j'ai toujours trouvé le film original surestimé. Certes, c'est sympa, ça se laisse regarder mais c'est également très mal joué.

Donc, pour une fois, un remake semblait pertinent, à condition d'apporter un second souffle ou de proposer quelque chose de nouveau.
Sans pour autant être une référence en la matière, The Crazies version 2010, n'a pas à rougir de la comparaison avec son modèle.

En effet, Breck Eisner signe un film sérieux, tendu et n'oublie jamais son scénario qu'il exploite avec savoir-faire et un certain talent. Là où bon nombre de remakes se plantent totalement (et ils sont nombreux), The Crazies réussit en partie son pari.
Personnellement, je préfère même cette nouvelle version au film de George Romero.

The Crazies a le mérite de se concentrer sur ses personnages principaux, en particulier un shérif, complètement dépassé par une mystérieuse épidémie.
Sans que l'on sache trop pourquoi, des citoyens sans histoire deviennent subitement des psychopathes en puissance. Très vite, la situation tourne en une guerre civile.
L'armée débarque sur les lieux. L'épidémie gagnant l'ensemble de la population, les soldats ont pour ordre de tirer sur tout ce qui bouge.

Pourtant, le shérif, accompagné de quelques personnes non-infectées, va essayer de sortir de la zone protégée et bouclée. Ce qui donne lieu à quelques séquences tendues, réussies et parfois éprouvantes. Autre point positif: Breck Eisner n'oublie pas d'élaborer une critique actuelle de la société américaine. Il semble que le virus annihile tout raisonnement humain et qu'il laisse place aux pulsions les plus sauvages. Donc, The Crazies appartient à la catégorie des remakes horrifiques réussis.
Pourtant, et c'est presque son seul défaut, la fin est bâclée et donc ratée. C'est vraiment dommage, car sans ce final médiocre qui plombe franchement le film, The Crazies aurait pu s'afficher dans le haut du panier.

Note: 13.5/20


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Olivier Walmacq 11545 partages Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines