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Barney’s Version, une comédie avec Paul Giamatti reprogramer au cause de Rosh Hachana

Par Mickabenda @judaicine

Judaicine-Barney's VersionAu festival de Toronto, bien des observateurs s’interrogent à propos de la sélection de Scores : A Hockey Musical, une très mauvaise comédie musicale, en guise de film d’ouverture…

Un autre film canadien-anglais, Barney’s Version de Richard J. Lewis, aurait certes pu remplir le mandat avec infiniment plus d’élégance.
D’autant plus que le producteur de l’adaptation cinématographique du dernier roman de Mordecai Richler, Robert Lantos, entretient depuis toujours des liens très étroits avec le Toronto International Film Festival (TIFF).

Or la première mondiale de Barney’s Version a eu lieu à la Mostra de Venise, où il était inscrit en compétition officielle, et Toronto a dû se résigner à le présenter quelques jours plus tard.

La Presse a appris que la direction du TIFF souhaitait ardemment présenter Barney’s Version, dont l’intrigue est campée dans un milieu juif montréalais, à sa soirée d’ouverture. Le producteur Lantos a toutefois refusé : le jour de l’ouverture du TIFF coïncidait en effet cette année avec la fête juive du Roch Hachana.

Une date plus éloignée a donc été choisie pour la première nord-américaine.

Voilà bien la preuve que toutes sortes de considérations entrent en ligne de compte dans la composition d’un programme.

Voyez la bande-annonce du film Barney’s Version, une comédie avec Paul Giamatti dans le rôle d’un polygame. Ce premier aperçu est assez prometteur sachant que le film bénéficie d’un très joli casting composé notamment de Dustin Hoffman, Bruce Greenwood, Rosamund Pike, Minnie Driver, Rachelle Lefevre et Scott Speedman.

Le film vaudra donc surtout de par la prestation de ce casting soigné avec Paul Giamatti (L’Illusionniste, Sideways, Duplicity) en tête qui s’illustre encore une fois dans la peau d’un personnage farfelu.

Barney’s Version raconte l’histoire de Barney Panofsky,un juif canadien de soixante-sept ans, ivrogne, qui écrit ses mémoires.
Il a eu trois épouses. Clara était la première. Ils se sont connus à Paris, Barney y a passé deux ans dans le but de découvrir le grand Art, mais il a plutôt fait la fête avec un groupe d’amis canadiens et américains, des artistes en herbe.
Mais Barney n’avait rien d’un artiste, il est revenu à Montréal, il a fait fortune d’abord dans l’exportation et par la suite dans le cinéma.

Il a épousé madame Panofsky II, une jeune femme de la bonne société juive de Montréal. Ce mariage n’a pas fait long feu, un drame est venu bouleverser l’existence de Barney, une histoire qui l’a poursuivi tout au long de sa vie…

Et puis il s’est marié avec Miriam dont il eut trois enfants et qui l’a quitté au bout de trente-trois ans de mariage.

Richard J. Lewis a dirigé le film d’après un scénario adapté par Michael Konyves.

Date de sortie en France pour l’instant inconnue.


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