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Festival d’Ile de France: Cafés d’Oran

Publié le 19 septembre 2010 par Adel Miliani

Festival d’Ile de France: Cafés d’Oran

Khaled invite Maurice El Medioni, Cheb Sahraoui, Cheba Zahouania, Boutaiba Sghir
> vendredi 24, samedi 25 & dimanche 26 septembre 2010 à 20h30 , Cirque d’Hiver, Paris 11e (75)

Présentation
Il est des villes dont la seule évocation du nom suffit à faire naître des mélodies entêtantes. Imaginer Oran, c’est entendre les premières notes d’une musique qui s’échappent de ses murs. De ses cafés et de ses célèbres cabarets, ultimes espaces de liberté et de fête, est né le raï dont le son devait bientôt franchir les rives de la Méditerranée. D’une cité qui accueillit au sein de ses remparts toutes les professions de foi, le raï a hérité la tolérance, puisant ses racines dans les répertoires arabo- andalous, la rumba, le flamenco, la chanson égyptienne et française, jusqu’au jazz et au fox-trot. Entre tradition et déracinement, il s’est nourri de multiples apports, tout en restant fidèle à sa ville natale. Cette histoire, Khaled la connaît bien. Il a puisé dans la rue et dans les nuits oranaises le souffle nouveau du raï pour en devenir l’un de ses plus grands ambassadeurs. A la clameur des youyous, il accueille sur la piste du Cirque d’Hiver d’illustres convives. Au piano, l’enthousiasme et la joie de vivre de Maurice El Medioni nous entraînent vers les cafés de Derb el Houde, le quartier juif d’Oran. Ayant fréquenté les cercles de Medahattes dans son adolescence, Cheba Zahouania nous rappelle de sa voix sombre le rôle de ces ensembles traditionnels féminins dans la genèse du raï. Elle en a gardé sans doute cette pointe de malice et un attachement farouche à la liberté. Au fil du temps, l’ancienne musique bédouine s’est mâtinée d’instrumentations modernes, Boutaiba Sghir y introduit des accents pop tandis que Cheb Sahraoui y apporte un son plus électrique. Compagnon de route de Khaled lors du mythique « concert de Bobigny » qui révéla le raï au public euro- péen, il fut le premier à l’exporter outre-atlantique. Une histoire qui aujourd’hui encore se poursuit sur la corniche oranaise à l’aune des nouvelles générations et de leur extraordinaire dynamisme.

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