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Suite(s) impérial(s) de Bret Easton Ellis

Par Sylvie

RENTREE  LITTERAIRE

 

Suites impériales

Sélection France Culture-Télérama

Editions Robert Laffont, 2010

  C'est incontestablement l'un des gros événements de la rentrée littéraire 2010 ; la suite du premier roman du sulfureux Bret Easton Ellis, l'enfant terrible des lettres américaines, auteur entre autres de American Psycho.

 

Moi qui n'ai vu qu'en film American Psycho, je me suis dit : "il faut enfin que je lise Bret Easton Ellis".

Résultat : incompréhension totale devant une telle effervescence ! C'est creux au possible, vraiment l'anti-Point Oméga de Don De Lillo !!!!

 

Je pourrais résumer ainsi l'intrigue : un écrivain scénariste se fait manipuler par un call-girl qui veut devenir actrice. En dehors de ça, rien ! Des cocktails au bord de la piscine, des scènes de sexe et de défonce, des producteurs réalisateurs qui discutent entre eux et se tient les pattes par derrière. C'est totalement creux !

A part un style d'écriture très light à cent à l'heure, certains peuvent apprécier...

 

Devant mon incompréhension totale, je découvre encore plus abasourde les articles critiques dithyrambiques de la presse ! Les Inrrocks vont jusqu'à évoquer Chandler, les romans noirs des années 40, David Lynch et son Mulholland Drive et même le grand film Sunset Boulevard.

 

S'il suffit d'évoquer le milieu déjanté hollywoodien pour être comparé à Lynch, c'est plutôt facile !

 

Et là je persévère encore pour trouver enfin la critique qui me ferait voir enfin la petite bulle de génie que je n'ai pas su ou voulu déceler....

 

Et je tombe sur un article de Fluctuat.net fort intéressant qui certes ne m'a pas fait changer d'avis sur la qualité de cette oeuvre mais qui a peut-être éclairé tout de même ma lanterne.

 

" La bonne littérature invente le monde dans laquelle elle se trouve"

 

http://www.fluctuat.net/7271-Bret-Easton-Ellis-ses-grandes-inventions

Dans cet article fort intéressant, il est montré que finalement, ce monde débile décrit et schématisé par Bret est le nôtre ! Celui de Paris Hilton, des séries télées et des traders fous. Tel est notre référent culturel de notre société décadente du 21e siècle.

 

Alors, oui, effectivement, Bret Easton a prophétisé cet avènement de la débilité et l'a fait rentrer dans la littérature....

 

Quant à évoquer Chandler et Lynch, c'est un peu gonflé mêmùe si le personnage principal se fait manipuler et ne comprend rien à ce qui lui arrive.....

 

Place à votre propre avis !

 

 


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