
Sa rumeur est le bruit d'un amour contenu,
Mais la marche du temps, désepérément lente,
Se précipitera lorsque nous serons nus.
Un siècle, j'attendrai la seconde où nos corps
Insulteront le ciel de leurs soifs confondues.
Si j'épuise une vie à guetter ta venue,
L'espace d'un baiser me donnera la mort.
François Mauriac, Orages