Réforme des Retraites : Manifestation à Bastia ce jeudi matin.

Jeudi matin à partir de 10h devant le Palais de Justice, les syndicats défileront pour protester contre le projet de loi sur la Réforme des Retraites. Forte du succès du 7 Septembre, les syndicats espèrent que la population viendra encore plus nombreuse.
Communiqué de la CGT de Haute-Corse :
"L’ensemble des organisations syndicales exige une autre réforme des retraites que celle imposée par le gouvernement et le patronat. Une large majorité de la population soutient notre démarche et demande à N. Sarkozy de maintenir l’âge légal à 60 ans et à 65 ans sans pénalités. Repousser l’âge de départ à la retraite, c’est priver d’emploi un million de jeunes car leurs parents seront obligés de continuer de travailler.

Actuellement seul un salarié sur trois, entre 55 ans et 60 ans, travaille. Ce qui veut dire que deux sur trois sont au chômage, en invalidité ou en préretraite. Repousser l’âge légal à 62 ans et exiger 41 ans ou 42 ans de cotisation pour avoir droit à une retraite complète, conduira des millions de salariés âgés vers le chômage et la précarité. Malgré les promesses et les engagements pris lors de la réforme Fillon en 2003, la pénibilité n’est pas prise en compte. Seuls les salariés atteints d’invalidité pourraient partir à 60 ans e tpas avant comme exigé par la CGT. Alors que l’espérance de vie en bonne santé est de 64 ans cela conduit à travailler jusqu’à la mort ; scandaleux !

Sarkozy veut faire payer aux seuls salariés les conséquences de la crise, alors que les cadeaux fiscaux continuent d’être versés aux plus riches et aux grandes entreprises. Les bénéfices des banques explosent comme jamais. En Corse une minorité continue de se gaver sur le dos de la grande majorité du peuple. Les sacrifices c’est toujours pour les autres et jamais pour les nantis. Ça ne peut plus durer. Pour garantir le droit à la retraite il ne faut pas travailler plus, mais il faut travailler tous. De l’argent il y en a dans les poches du patronat. Nous ne gagnerons pas sans vous.

Jeudi 23 septembre venez manifester, après il sera trop tard"