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Précautions à prendre pour la mue de fin d'été.

Par Selectionsavicoles

 

Perruche rose

PRECAUTIONS A PRENDRE

POUR LA MUE DE FIN D’ETE

Normalement, il ne doit plus y avoir d'oi­seaux en reproduction vers la fin Juillet, ou au plus tard les premiers jours d'Août. Les raisons ont été rappelées plusieurs fois: ne pas trop fatiguer les reproducteurs et éviter surtout que le début de la mue du plumage surprenne les oiseaux pendant que le se­vrage des petits est en cours ou, pis encore, pendant la phase d'incubation.

Au cours de l'année deux mues se vén­fient, Une mue partielle, à peine visible, se produit au mois de mars, au début du prin­temps : quelques plumes sont changées, mais les rémiges et les rectrices ne se renouvel­lent pas.

La mue réelle survient vers la fin de l'été entre août et les premiers jours de septem­bre, en anticipant parfois à la fin de juillet. Par conséquent, au mois de juillet il faut se préparer à la mue du plumage de ses oi­seaux.

La mue est une période critique dans la vie des oiseaux, mais il ne faut pas en exa­gérer les dangers. Un oiseau sain, bien nour­ri et bien logé, n'aura pas de difficulté à la surpasser.

L'éleveur ne doit se soucier que de donner à ses oiseaux une nourriture convenable, de les protéger contre les courants d'air et con­tre l'humidité et enfin d'empêcher, ce qu'on a déjà rappelé au commencement, que les oiseaux ne se trouvent encore engagés dans la reproduction.

CANARIS ‑ La durée de la mue change selon les races et aussi d'un sujet à l'autre‑, de règle elle dure un à deux mois. Pendant cette période les canaris sont assez pares­seux et souvent somnolents, particulièrement pendant les heures chaudes. Les mâles ne chantent plus,

En plus du mélange ordinaire, il faut admi­nistrer des fruits et des verdures, biscuits à l'oeuf, compléments minéraux vitaminés, aminés, etc.

Le bain doit être permis, mais en y prêtant la plus grande attention pour que les oiseaux encore mouillés ne se trouvent pas exposés à des mouvements d'air (précaution néces­saire, d'ailleurs, même pendant toutes les périodes de l'année).

La température ambiante ne doit pas trop baisser pour éviter le risque d'un arrêt du processus de la mue ; on doit tâcher, le plus possible, de ne pas laisser descendre la tem­pérature au‑dessous de 18 à 20 degrés. Si les canaris sont gardés à la maison, cela sera très facile, sans besoin d'adopter aucun procédé particulier, excepté celui de fermer, ou former à demi, les fenêtres pendant les heures de la nuit.

Pour des sujets logés dans des volières à l'air libre, il sera utile surtout si celles‑ci pré­sentent plus d'un côté en filet métallique, ­de pourvoir à les couvrir au moyen de plas­tique transparent ou d'autre matériau répon­dant au but recherché. Les oiseaux n'entrent pas en mue tous en même temps ; d'ordi­naire les adultes commencent la mue des plumes après les jeunes et parmi ceux‑ci les premiers issus précèdent ceux de la dernière couvée.

INDIGENES ‑ Les précautions pour les Canaris ne sont pas non plus superflues pour les Indigènes. Moins nécessaire est la pré­caution relative à la température‑ambiante qui ne doit pas, de toute façon, descendre au des­sous de 15 degrés.

Les sujets venant d'être capturés ou redoutant encore la présence de l'homme, doivent être dérangés le moins possible et il est très convenable de leur fournir un petit coin vert où ils puissent se cacher.

Aux espèces non exclusivement granivo­res, il convient de donner quelques aliments pour insectivores ( oeufs de fourmi ) pâtée pour insectivores, lard, etc. Aux espèces in­sectivores, outre la pâtée ordinaire qui leur convient, on doit chaque jour donner des proies vivantes.

EXOTIQUES ‑ Pour les Exotiques aussi, les précautions sont identiques à celles indi­quées pour les canaris.Pour les espèces les plus délicates il faut prêter une attention particulière à maintenir la température au‑dessus de 20 degrés.

ONDULEES ‑ La Perruche Ondulée, diffé­remment des autres oiseaux de cage, ne change pas de plumage à périodes fixes. Les sujets sauvages comme ceux nés en captivi­té perdent et reprennent un certain nombre de plumes dans des intervalles de temps plus ou moins longs et variant beaucoup d’un spé­cimen à l'autre, sans jamais subir une mue complète.

Il peut se faire que quelques oiseaux aient de la peine à porter à terme la mue des plumes et qu'ils restent rabougris dans un coin de la cage.

Si l'on a adopté tous les procédés dont on a parlé, il ne reste qu' à aider la bestiole en lui donnant un composé vitaminé.

L'administration de la préparation vitami­née est toujours utile pendant la période de la mue, même aux sujets sains de n'importe quelle espèce.

La mue intéresse non seulement le plu­mage, mais aussi les écailles cornées qui revêtent les pattes. Particulièrement chez les sujets âgés, on peut vérifier que les vieilles écailles ne tombent pas  toutes seules, mais qu'elles restent adhérentes au membre, en recouvrant ainsi les nouvelles écailles qui se sont formées au‑dessous. En pareil cas, on doit enduire les pattes avec une pommade amollissante. Après quelques jours de traitement, les vieilles écailles seront amollies et l'on pourra facilement les enlever à l'aide d'une pincette.

Pour conclure, nous rappelons que les oi­seaux ayant souffert à cause d'une mue dif­ficile et prolongée, ne font que rarement de bons reproducteurs pendant la saison sui­vante ; c'est donc une bonne règle que de repérer ces sujets pour leur éviter l'effort de reproduction l'année suivante, ou pour les accoupler seulement en fin de saison.


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